«J'ai été horrifié de voir à quel point vos réserves quant au caractère très agressif et potentiellement envahissant de cette plante dans nos régions, s'effaçaient largement derrière de bons conseils pour se procurer et essayer de cultiver avec succès cette nouveauté horticole si spectaculaire.» Sans égard, selon lui, pour «notre patrimoine écologique».

«J'ai été horrifié de voir à quel point vos réserves quant au caractère très agressif et potentiellement envahissant de cette plante dans nos régions, s'effaçaient largement derrière de bons conseils pour se procurer et essayer de cultiver avec succès cette nouveauté horticole si spectaculaire.» Sans égard, selon lui, pour «notre patrimoine écologique».

Dans sa lettre M. Hétu mentionne que la plante est considérée comme envahissante, du Maine jusqu'au Texas. Il a raison. Il oublie toutefois de préciser qu'il s'agit du sud du Maine. Le froid est le principal facteur de limitation de l'espèce indiquent plusieurs sources scientifiques américaines. Comme les semences sont aussi le principal facteur de propagation de la plante. Mais paulownia ne fleurit jamais sous nos climats et se contente de former des feuilles gigantesques au cours de sa courte saison de croissance, ce qui est aussi le cas en Angleterre où elle ne serait pas envahissante. Cela ne veut pas dire qu'il faille négliger de suivre son évolution. Rien à voir cependant avec l'épouvantable bambou japonais, Fallopia japonica.

Au cours de son premier été, Paulownia peut atteindre deux mètres de hauteur, mais trois ou quatre ans plus tard, la tige pourra s'élever à quatre ou cinq mètres. Incroyable!

Plusieurs maisons vendent des graines dont Thompson & Morgan (www.thompson-morgan.com), mais Le jardin des curiosités à Saint-Ours, sur les rives du Richelieu (www.lejardindescuriosités.com ou 450-785-2316), de même que Fleurs de coccinelle, à Laval (www.fleurdecoccinelle.com ou 450-963-3291) offriront des plants sous peu. Il vaut mieux réserver.