(Reykjavik) Moins d’une semaine après avoir réintroduit des mesures contre la COVID-19, le gouvernement islandais a annoncé vendredi un nouveau durcissement de son dispositif, en vigueur dès minuit, face aux records d’infections à la COVID-19 ces derniers jours.

La limite des rassemblements publics est abaissée de 500 à 50, la jauge dans les piscines et salles de sport est désormais fixée à 75 % de la capacité maximale et l’horaire d’ouverture des bars, restaurants et discothèques est écourtée d’une heure supplémentaire, avec une fermeture à 22 h.

En vigueur pour au moins trois semaines, ces mesures sont les plus contraignantes depuis mai.

Les restrictions instituées entre samedi et mercredi dernier, relativement clémentes, n’ont pas eu l’effet escompté : le nombre de nouveaux cas de COVID-19 a battu un record quotidien entre lundi et mercredi.  

Au total, 748 personnes ont été diagnostiquées positives au Sars-CoV-2 depuis le début de la semaine en Islande, du jamais vu.

L’île nord-atlantique espère également administrer une troisième dose du vaccin à 160 000 personnes d’ici la fin de l’année.  

« C’est un effort considérable que nous déployons et, d’après les connaissances des meilleures experts, c’est probablement le chemin vers une sortie de l’épidémie », a affirmé la ministre de la Santé Svandis Svavarsdottir.

Près de 36 000 Islandais ont déjà reçu une dose de rappel selon le site officiel des autorités sanitaires, notamment ceux vaccinés avec le vaccin unidose Janssen, alors que 89 % de la population âgée de plus de 12 ans est entièrement vaccinée en Islande.

L’Europe fait face à une nette dégradation de la situation épidémique, notamment en Allemagne, en Europe centrale et dans l’est du continent. Les non-vaccinés sont surreprésentés, notamment dans les cas graves.