Un cinquième suspect, un Bulgare, a été interpellé par la police hongroise dans la nuit de samedi à dimanche dans le cadre de l'enquête sur le camion découvert en Autriche qui contenait 71 cadavres de migrants, a annoncé dimanche la police.

Quatre hommes - trois Bulgares et un Afghan - arrêtés vendredi en Hongrie au lendemain de la découverte de ce camion charnier, ont été présentés samedi devant le tribunal de Kecskemét, ville située à mi-chemin entre Budapest et la frontière serbe.

La justice les soupçonne d'être les «petites mains» d'un gang de trafic d'êtres humains et le parquet réclamait que les quatre hommes soient maintenus en détention en raison de la «nature exceptionnelle» du crime dont ils sont accusés.

Ils sont en détention préventive jusqu'au 29 septembre.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les 71 morts - 59 hommes, huit femmes et quatre enfants -, probablement des réfugiés syriens, dont les corps ont été retrouvés en décomposition dans le camion abandonné sur une bande d'arrêt d'urgence d'une autoroute de l'est de l'Autriche, ont péri asphyxiés.

Le pape François demande de prier pour les migrants

Le pape François presse la communauté internationale à s'unir pour mettre fin aux crimes commis contre les migrants.

Le Saint-Père a rappelé le terrible drame qui s'est déroulé en Autriche au cours duquel 71 migrants empilés dans un camion en provenance de Hongrie ont été trouvés sans vie la semaine dernière.

S'adressant aux fidèles massés sur la place Saint-Pierre de Rome, le pape leur a demandé de prier pour que ces crimes odieux ne se reproduisent plus.

Il a déclaré que «toute la famille humaine» est offusquée par de tels événements.