(Philadelphie) « Il est grand temps que les super-riches commencent à payer leur juste part » : en campagne pour sa réélection en 2024, Joe Biden a vanté samedi dans l’État-clé de Pennsylvanie ses investissements dans les infrastructures et les technologies de pointe, et appelé à une plus grande taxation des grandes entreprises et des milliardaires.

Dans le centre de conférences de Philadelphie, devant un public composé de syndicalistes, le président américain a lancé sous les acclamations être convaincu que « ce pays est sur le point de décoller ».

« Les investissements que nous avons faits ces trois dernières années ont le pouvoir de transformer ce pays dans les cinq prochaines décennies », a-t-il dit, évoquant le « CHIPS and Science Act », une loi qui prévoit près de 53 milliards de dollars pour la production et la recherche dans le secteur des puces électroniques, et l’« Inflation Reduction Act », pharaonique plan d’investissement dans l’énergie verte.

Si les républicains l’emportent en 2024, ils « vont s’en prendre à vos emplois » en revenant sur ses réformes, a-t-il soutenu.

Courtisant le vote des classes populaires, il s’est aussi attaqué aux plus riches.

« Ça ne me dérange pas qu’ils soient milliardaires. Il faut juste qu’ils paient leur juste part ! », s’est-il exclamé.

Pour faire court : il est temps que les grandes entreprises et les très riches commencent à payer leur juste part.

Joe Biden, président des États-Unis

La confédération de syndicats AFL-CIO, qui parrainait ce rassemblement, lui a officiellement apporté vendredi son soutien pour 2024.

Joe Biden, 80 ans, avait annoncé fin avril sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, promettant de rendre sa « dignité » à l’Amérique des travailleurs que son rival Donald Trump a en partie su séduire.