Legault en remet contre Duhaime
François Legault n’a exprimé aucun regret d’avoir comparé Éric Duhaime à Donald Trump. Il en a même remis. Il a fait valoir que l’Institut de la statistique du Québec a démontré que la surmortalité au Québec a été moins élevée qu’ailleurs, « parce qu’on a eu des consignes plus sévères ». « M. Duhaime dit que ce sont des fake news, que ce ne sont pas des vrais chiffres ! », a-t-il lancé, accusant le chef conservateur de ne pas avoir été « solidaire » durant la pandémie. Il a manqué à ses responsabilités de chef de parti, selon lui.
Anglade encore talonnée sur le français
Dominique Anglade a encore eu à clarifier sa position sur la protection du français alors que sa formation politique a voté contre la réforme de la loi 101 (loi 96) du gouvernement Legault. Est-ce qu’il est plus important de sauvegarder le vote anglophone ou de sauvegarder le français ? a demandé Guy A. Lepage. « Sauvegarder le français, défendre le français et protéger le français, ce sera toujours nécessaire au Québec, on est 2 % de l’Amérique du Nord, jamais on ne va pouvoir se dire qu’on doit arrêter d’être vigilant par rapport à la langue française », a affirmé Mme Anglade, qui a à nouveau accusé le chef de la Coalition avenir Québec de « diviser » les Québécois sur la question de la langue.
St-Pierre Plamondon veut être chef de l’opposition officielle
Paul St-Pierre Plamondon met en garde les Québécois qui souhaitent « donner les pouvoirs absolus à François Legault », et fait un appel pour qu’il y ait des « oppositions fortes ». « Je voudrais être une opposition officielle constructive », a lancé le chef péquiste. Il s’engage, si le Parti québécois forme le principal parti de l’opposition à l’Assemblée nationale, à être constructif et à éviter la division. Il admet ainsi qu’il a peu de chances de former le prochain gouvernement. Il a également affirmé qu’il s’attendait à monter dans les prochains sondages, pour rejoindre « les autres partis d’opposition ». « Tous nos indicateurs nous disent ça », a-t-il lancé.
Duhaime réclame des excuses
Le chef du Parti conservateur du Québec n’a pas digéré de se faire comparer à l’ex-président américain Donald Trump par François Legault. Selon M. Duhaime, les propos de M. Legault « ne sont pas dignes d’un chef d’État ». « C’était quoi, votre objectif ? a-t-il demandé. On avait une campagne qui allait relativement bien. Pourquoi vous ne vous excusez pas ? C’était déplacé. Je ne suis pas Donald Trump, et vous le savez ! », a-t-il lancé.
« Vous niez les faits », a rétorqué François Legault en faisant allusion au nombre de morts causés par la COVID-19. Il a plaidé que les mesures sanitaires avaient permis de sauver des vies. Éric Duhaime s’en est pris à quelques reprises au chef caquiste. En fin d’émission, l’animateur Guy A. Lepage a demandé si la pandémie était terminée. « Je l’espère, mais malheureusement, je crains que, si ce n’est pas le Parti conservateur qui l’emporte le 3 octobre, ça se poursuive », a répondu Éric Duhaime, ce qui a fait réagir les autres chefs et l’assistance. « C’est les mesures », s’est-il repris.
Nadeau-Dubois met en ligne une calculatrice en réponse aux « taxes orange »
Gabriel Nadeau-Dubois s’est une fois de plus défendu dimanche contre les « taxes orange », selon l’expression utilisée par François Legault pour décrire le programme fiscal de Québec solidaire. Après son passage à Tout le monde en parle, Québec solidaire a mis en ligne une « calculatrice » avec laquelle les citoyens peuvent évaluer combien d’argent ils recevraient du gouvernement si M. Nadeau-Dubois devenait premier ministre. Le parti de gauche explique une fois de plus le « bonus-malus » qu’il souhaite imposer sur l’achat de véhicules neufs « ultrapolluants », un sujet qui suit M. Nadeau-Dubois depuis quelques semaines. Il a également évité de répondre à la question de l’animateur, Guy A. Lepage, qui lui demandait pourquoi sa formation politique ne faisait pas une alliance avec le Parti québécois. Les chefs des deux partis indépendantistes ont à nouveau défendu dimanche certaines idées communes, notamment en environnement.