(Rouyn-Noranda) L’ex-députée du Nouveau parti démocratique (NPD) et maintenant candidate du Parti québécois dans Ungava, Christine Moore, se définit souverainiste depuis la pandémie. La crise sanitaire a démontré l’importance pour le Québec d’avoir sa pleine autonomie, selon elle.

« Pour moi, la souveraineté s’inscrit dans une analyse du contexte. Pour moi, c’est une erreur d’avoir toujours une réponse invariable, je veux tenir compte du contexte et la pandémie a amené énormément de changement de contexte », a expliqué la candidate du Parti québécois, en marge d’une annonce sur le rehaussement du financement des CLSC, à Rouyn-Noranda, dimanche.

« [La pandémie de la COVID-19] a démontré l’importance d’avoir une autonomie et une capacité de répondre à nos besoins que ce soit l’autonomie alimentaire ou l’importance d’avoir un filet social fort […] J’en suis rendue à dire que l’indépendance du Québec est vraiment la meilleure option dans le contexte. Je ne renie pas ce que j’ai dit dans le passé, je crois qu’il y a vraiment eu une évolution », a-t-elle plaidé.

Christine Moore a été députée néo-démocrate de la circonscription d’Abitibi—Témiscamingue de 2011 à 2019. Elle a également été candidate sous la bannière du NPD aux élections de 2006 et 2008. À la fin août, elle a annoncé qu’elle faisait le saut en politique provinciale pour défendre les couleurs du Parti québécois. L’état actuel du réseau de santé n’est pas étranger à la décision de cette infirmière clinicienne de métier.

Le candidat pour le Parti québécois dans Marie-Victorin, Pierre Nantel, a lui aussi été député néo-démocrate à la Chambre des communes.