Au terme de cette deuxième semaine de campagne électorale, les propos des chefs se taillent une place de choix au cœur des discussions. Survol en cinq citations.

« Un roi élu »

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois

Quand on se compare à d’autres pays dans le monde, à d’autres démocraties occidentales, on a l’impression qu’au Québec, on a un roi élu qui fait ce qu’il veut, que le pouvoir est concentré dans une petite clique de personnes et que les contre-pouvoirs, les mécanismes de reddition de compte, sont trop peu nombreux.

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, à propos du rôle de premier ministre

« Un petit 1000 $ »

PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de Québec solidaire

Dans la vie, si tu as un plus d’un million, tu es capable de contribuer à un petit 1000 $ pour aider nos hôpitaux, nos écoles et notre planète. Moi, je défends les travailleurs, la classe moyenne. François Legault défend les millionnaires.

Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de Québec solidaire, à propos de sa promesse d’instaurer un impôt sur les actifs nets de plus d’un million de dollars et sur les grandes successions

« La violence »

PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE

François Legault, chef de la Coalition avenir Québec

Les Québécois sont pacifiques. Ils n’aiment pas la chicane. Ils n’aiment pas les extrémistes. Ils n’aiment pas la violence. Donc, il faut s’assurer qu’on garde ça comme c’est là.

François Legault, chef de la Coalition avenir Québec, à propos des seuils d’immigration, estimant que le nombre de nouveaux arrivants qu’Ottawa souhaite accueillir pose un « défi d’intégration » en matière de protection des valeurs, de la sécurité et du mode de vie des Québécois

Lisez l’article d’Hugo Pilon-Larose

« Jeter la clé »

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Éric Duhaime, chef du Parti conservateur

Je veux fermer la porte, mais je ne veux pas la barrer et jeter la clé dans le fleuve.

Éric Duhaime, chef du Parti conservateur, au sujet de la possibilité d’organiser éventuellement un référendum sur la souveraineté du Québec, lui qui a été conseillé pour le Bloc québécois dans les années 1990

« La capitale au rouge »

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral

On sent que le vent tourne. […] Je rêve d’une chose quand je me couche le soir. Que la capitale nationale redevienne rouge le 3 octobre prochain !

Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral, a rebondi à Québec avec un rassemblement digne de ce nom lundi soir, après un début de campagne très difficile dans la capitale