Elle est révolue, l’époque où la couverture journalistique était un copié-collé d’élections en élections : deux formations politiques, deux bus à suivre et deux grands moments, soit le débat et la soirée électorale… Merci, bonsoir !

Aujourd’hui, de multiples questions se posent, car de multiples partis se font la lutte. Si bien qu’il y a des décisions à prendre quant à l’allocation des précieuses ressources de la salle de rédaction.

Eh bien, pour ces élections plus importantes et excitantes qu’il n’y paraît*, on ne lésinera certainement pas sur les moyens à La Presse : des reporters suivront tous les partis, y compris le Parti conservateur du Québec. Ils seront, pour toute la durée de la campagne, dans les bus des cinq partis qui ont une chance d’être représentés à l’Assemblée nationale, un record ! Ils seront aux débats des chefs des 15 et 22 septembre. Et ils seront bien entendu présents dans les quartiers généraux pour la soirée électorale.

Cette couverture s’enrichira bien sûr d’un travail de terrain aux quatre coins de la province. Nos photographes seront du nombre. Les luttes les plus serrées seront présentées. Et les grands enjeux seront décortiqués.

Dans la catégorie « c’est plus compliqué qu’avant », on peut ajouter la reconfiguration idéologique du débat politique au Québec. Là aussi, il y avait grosso modo deux enjeux à couvrir à l’époque : souveraineté, fédéralisme.

Je ne dirais pas que c’était « simple », mais disons que c’était « commode »…

Car aujourd’hui, les enjeux sont bien plus éclatés, les positions plus diversifiées et les lignes de démarcation plus floues.

D’où l’importance d’avoir des journalistes aguerris et des chroniqueurs en verve, capables d’analyser, de décortiquer et de commenter l’actualité au fur et à mesure qu’elle évolue.

D’où l’importance, aussi, d’assurer une bonne diversité d’opinion, avec des collaborateurs et éditorialistes capables de présenter des points de vue originaux, qui font réfléchir et ébranlent les convictions et les certitudes.

Vous pourrez ainsi lire d’excellents commentateurs politiques, comme Michel C. Auger et Régis Labeaume. Vous pourrez pousser votre réflexion plus loin grâce aux textes des chroniqueurs et éditorialistes de La Presse, comme Paul Journet et Stéphanie Grammond. Et vous pourrez mesurer votre niveau d’accord avec les collaborateurs de la section Débats Françoise David, Joanne Marcotte, Benoit Pelletier, Catherine Morissette et Louise Beaudoin.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Maxime Pedneaud-Jobin

Et enfin, vous pourrez découvrir dès aujourd’hui un nouveau collaborateur, Maxime Pedneaud-Jobin. L’ancien maire de Gatineau s’intéressera notamment à l’avenir des régions, aux questions municipales et aux enjeux nationaux et identitaires.

Le tout pour vous offrir un choc des idées fécond avant le jour J.

La couverture s’enrichira en outre de la publication quotidienne en semaine d’une infolettre électorale, des échos des bus, des citations fortes du jour et de la vérification de faits.

Inscrivez-vous à notre infolettre électorale

La Presse sera aussi présente sur les réseaux sociaux, en plus de mettre à votre disposition dans les prochains jours un sondage à la fois scientifique et ludique, le Datagotchi Élections. Cette application web conçue par des chercheurs de l’Université Laval tentera de prédire votre vote à partir de vos habitudes de vie et de votre profil sociodémographique. Une façon amusante de réfléchir aux comportements politiques et à la richesse des données numériques que les électeurs laissent derrière eux lorsqu’ils se promènent sur le web.

Nous donnerons également la parole aux lecteurs grâce à des appels à tous ainsi qu’à la publication de lettres ouvertes. Chaque semaine, un panel d’indécis prendra aussi la parole pour commenter la campagne et nous confier de quel côté évolue leur appui.

Bref, La Presse sera de tous les enjeux, tous les angles et tous les autobus.

* Bien beau de prédire une probable victoire de la CAQ, mais à quelle hauteur ? Quel parti formera l’opposition officielle ? Qu’adviendra-t-il des grands et plus vieux partis ? Et quel avenir attend le Parti conservateur ? La situation est inédite : cinq partis principaux pourraient obtenir plus de 10 % du vote. Ennuyante, la campagne à venir, vous dites ?