Les véhicules électriques suscitent encore la curiosité. Le point sur les commentaires entendus.

À la découverte

Si vous n’avez jamais fait l’expérience de la zénitude que procure la conduite d’un véhicule électrique, l’occasion vous est donnée de le faire dans le cadre du Salon du véhicule électrique de Montréal. Cet évènement qui se déroulera au Stade olympique du 17 au 19 septembre permettra à ses visiteurs de faire l’essai des dernières nouveautés. Les portes ouvrent le vendredi 17 septembre, de 13 h à 21 h. Le samedi 18, de 10 h à 18 h, et le dimanche 19, de 10 h à 17 h. À la billetterie, le coût de l’admission générale est de 15 $. Pour les membres du CAA et les réservations en ligne, le coût est de 10 $. L’entrée est gratuite pour les moins de 12 ans accompagnés d’un adulte.

Dans un souci d’assurer un maximum de sécurité contre la pandémie, les mêmes mesures sanitaires que les centres commerciaux sont de rigueur. Le port du couvre-visage, la distanciation et le lavage de main sont obligatoires. Le passeport vaccinal est obligatoire dans les aires de restauration et essais routiers seulement.

Toujours applicables

Les primes gouvernementales versées aux consommateurs qui favoriseront la propulsion électrique sont toujours d’actualité. Le programme Roulez vert du gouvernement du Québec offre jusqu’à 8000 $ de rabais à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique neuf. Du côté fédéral, la subvention peut atteindre 5000 $, pour un total allant jusqu’à 13 000 $. Un rabais provincial de 4000 $ est également offert à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique d’occasion, selon certaines conditions.

Consultez le site du gouvernement du Québec sur les véhicules électriques.

En outre, les propriétaires de véhicules électriques bénéficient, au Québec toujours, de certains privilèges liés à la plaque d’immatriculation verte de leur véhicule, comme de pouvoir circuler sur de nombreuses voies réservées, quel que soit le nombre de passagers. Les automobilistes qui les conduisent ont par ailleurs un accès gratuit à plusieurs ponts à péage ainsi qu’aux services de traversiers payants sur le territoire du Québec.

Ravitaillement et autonomie

Selon une récente étude canadienne, les automobilistes parcourent quotidiennement 40 km pour se déplacer de la maison au travail. L’autonomie moyenne des véhicules électriques sur le marché est supérieure à 300 km. Voilà qui rassure, et ce, même par temps froid. Soulignons enfin que le réseau automobile québécois compte actuellement plus de 6000 bornes de recharge publiques.

Et le froid ?

Vrai, le froid a une incidence sur l’autonomie des batteries. Celle-ci peut diminuer de 20 à 50 % selon la température. Plus il fait froid, plus l’autonomie sera réduite, d’autant plus avec l’utilisation du système de chauffage qui peut, à lui seul, consommer près du tiers de l’autonomie des batteries. La présence d’une pompe à chaleur (de plus en plus courante) réduit de beaucoup cette consommation. Cela dit, outre le froid, l’autonomie des batteries est également liée aux conditions du terrain et aux habitudes de conduite. L’automobiliste doit donc réviser certaines de ses habitudes. Beaucoup de véhicules électriques permettent de gérer au plus près le fonctionnement de plusieurs composants du véhicule (climatisation, récupération au freinage, accessoires).