General Motors lancera de nouvelles technologies d'aide à la conduite qui devraient arriver pour la première fois cet automne sur la Cadillac XTS.

Ce groupe de nouvelles technologies, appelé «Sensor Fusion» par le constructeur de Detroit, utilise radar, caméras et capteurs à ultrasons pour avertir le conducteur en cas de conduite dangereuse ou de risque d'accident.

Ces outils s'appuient sur des recherches menées sur des véhicules roulant sans conducteur et risquent fort de placer General Motors en pointe des outils électroniques d'assistance à la conduite -ces technologies étant en effet comparables à celles présentes sur des marques haut de gamme comme Mercedes-Benz et Audi.

Freins arrière automatiques, régulateur automatique de vitesse et de distance, aide au freinage d'urgence, préparation à la collision, détection des obstacles à l'arrière et affichage tête haute sont au nombre des différents systèmes d'aide à la conduite que propose la nouvelle XTS.

D'autres technologies avancées comme un calculateur de distances laser et des systèmes de navigation par GPS permettant de communiquer avec les voitures à proximité pourraient être ajoutées dans l'avenir, a annoncé GM le 10 février.

De son côté, Daimler a dévoilé la semaine dernière son nouveau système de sécurité, qui améliore la traditionnelle ceinture.

La «boucle de ceinture active» de Mercedes-Benz, prête pour la production en série et décrite comme une avancée technologique importante par la firme de Stuttgart, est équipée d'un moteur électrique qui lui permet de s'étendre et de se rétracter automatiquement en fonction de la situation. Par exemple, dans le cas où les capteurs de la voiture détectent un objet à une «distance critique», la ceinture se tend toute seule pour mieux protéger le passager.

De plus, les boucles de ceinture sortent automatiquement du revêtement des sièges lorsque les portes arrière s'ouvrent et leur fente d'insertion s'illumine, a précisé Daimler.

Ces technologies seront ajoutées à l'un des modèles de luxe de Mercedes-Benz «d'ici peu», a fait savoir le constructeur, soulignant qu'elles avaient notamment pour but de développer les marchés «BRIC» (la Chine en particulier), où bien plus de passagers s'asseyent à l'arrière.