Survol de quelques modèles intéressants proposés par des marques prestigieuses.

Jaguar

Au premier coup d'oeil, la seconde génération de la XF n'apparaît pas si différente de la première. Cette carrosserie affiche des proportions différentes. La nouvelle venue est plus courte et plus basse que l'ancienne. Mais qu'à cela ne tienne, elle est tout de même plus spacieuse.

La XF repose dorénavant sur une plateforme qui recourt à une part encore plus importante d'aluminium (75 %). Outre cette réduction appréciable du poids, retenons également la présence, de série, d'un rouage à quatre roues motrices sur l'ensemble des XF vendues au Canada. Au chapitre des motorisations offertes, la direction canadienne renouvelle sa confiance envers le V6 trois litres suralimenté par compresseur, seule mécanique offerte à l'occasion du lancement de ce modèle. Dans les mois suivants, Jaguar entreprendra vraisemblablement (rien n'a encore été officiellement confirmé) la mise en marché d'une version turbodiesel. D'une cylindrée de deux litres, cette mécanique conçue par Jaguar (nom de code « Ingenium ») délivre 180 chevaux et 317 lb-pi de couple.

Land Rover

La grande nouveauté chez Land Rover cette année se trouve sous les capots. En effet, pour la première fois en Amérique du Nord, ce constructeur britannique propose une motorisation turbodiesel. D'une cylindrée de trois litres, ce moteur délivre 254 chevaux et un couple de 440 lb-pi. De quoi suffire largement à mouvoir de leur position statique ces deux véhicules qui affichent un peu plus de 2000 kg à la pesée et qui sont capables de tirer une charge de quelque 3500 kg.

Conçu originellement par Ford - qui ne l'a jamais utilisé -  et réhabilité par les motoristes de Land Rover, ce moteur suralimenté par un seul turbocompresseur (en Europe, il est possible d'en avoir deux) permet d'importantes économies de carburant par rapport aux moteurs à essence offerts au catalogue de la marque.

Lotus

Faute de grands moyens, Lotus doit faire flèche de tout bois. En reprenant la base de l'Evora, les ingénieurs ont conçu une déclinaison plus sportive appelée « la 400 ». Par rapport à celle de l'Evora « standard », la carrosserie de la 400 est plus légère par l'emploi d'un matériau composite d'épaisseur réduite et arbore un carénage avant plus ajouré pour satisfaire aux nouveaux besoins de refroidissement de la mécanique. Cette dernière, d'ailleurs, demeure un V6 3,5 L d'origine Toyota, mais suralimenté par compresseur. D'une puissance de 406 chevaux, elle permet à l'Evora 400 d'atteindre une vitesse de pointe de 300 km/h. 

Seules les roues arrière sont motrices et celles-ci sont entraînées par une boîte à six rapports à laquelle se greffe un différentiel à glissement limité. Pour qu'elle puisse freiner aussi rapidement qu'elle accélère, Lotus a substantiellement augmenté le diamètre des disques avant et arrière.



Photo fournie par le constructeur

Range Rover Td6

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Lotus Evora 400

Aston Martin

Aston Martin est le seul constructeur de modèles à hautes performances et de très haut de gamme à rester indépendant. Porsche et Lamborghini sont intégrés à l'allemand Volkswagen, Maserati et Ferrari, à l'italien Fiat. Jaguar est la propriété de l'indien Tata. Tout seul, Aston Martin a justement du mal...

En décembre 2013, l'entreprise avait d'ailleurs annoncé une association avec la division Mercedes-AMG de l'allemand Daimler, qui lui livrera des moteurs V8. À cette occasion, Daimler a pris une participation de 5 % dans le constructeur britannique. Un projet de « SUV » (4 x 4) avec Mercedes, le DBX, est à l'étude. Ce véhicule n'arriverait pas toutefois avant deux ans.

La firme produit actuellement les coupés et cabriolets Vantage et DB9, la Vanquish ainsi que la berline Rapide.

Tesla

Tesla a livré 50 580 véhicules en 2015 et devrait faire mieux encore en 2016 lorsque la production du Model X - un multisegment - aura atteint sa vitesse de croisière.

Comme le Model S, le Model X est doté d'un système d'exploitation dont les applications sont mises à jour en permanence par le truchement d'un écran tactile qui jouxte le tableau de bord. Celui-ci permet de se géolocaliser, de régler les suspensions ou le châssis, de trouver une borne de recharge ou de surfer sur l'internet. La dernière innovation du constructeur américain ? Le pilote automatique, bientôt généralisé sur tous les véhicules. Rien à voir avec la voiture sans conducteur, mais plutôt une aide à la conduite qui permet au conducteur de passer la main de temps en temps. La dernière mise à jour permettra toutefois à la voiture de détecter les virages, les bosses, les limites de vitesse et même les piétons...

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Aston Martin Vanquish

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Tesla Model X