Mercedes-Benz va faire durer le plaisir. Ou plutôt nous faire languir ces prochains mois. Le constructeur a dévoilé à Montréal sa nouvelle Classe B en première nord-américaine, mais il a été avare de détails.

La deuxième génération de cette voiture compacte sera livrée aux concessionnaires au cours du dernier trimestre de cette année. Ne demandez pas de date précise, elle n'est pour l'instant pas connue. Pas plus que l'on ne peut nous dire quelles versions arriveront sur le marché canadien. Ni quel sera le moteur. Et encore moins quand la production démarrera. On en saura beaucoup plus au début de l'été.

On peut affirmer néanmoins que Mercedes-Benz a entièrement retravaillé son modèle d'entrée de gamme.

Ses lignes sont en effet un peu plus fluides. Son allure plus dynamique. L'habitacle est plus spacieux et a été raffiné. Le centre de gravité de la voiture a été abaissé de 20 mm. Avec un empattement allongé, cette Classe B 2013 est un peu plus longue et plus large que celle connue jusqu'ici. Elle donne peut-être l'impression d'être plus trapue.

Elle a été dotée d'une nouvelle suspension arrière associée à des MacPherson indépendantes à l'avant. Sa nouvelle transmission est à double embrayage sept vitesses. Finies les boîtes manuelles apparemment. La consommation d'essence s'en trouve améliorée. Elle sera équipée du coupe-moteur à l'arrêt (de série) et d'un système d'avertissement de collision arrière.

Dans l'immédiat, Mercedes nous met l'eau à la bouche.

Depuis son lancement en 2005, la Classe B s'est toujours bien vendue au Canada et la courbe de ses ventes est continuellement croissante au Québec. Sans être pour autant la coqueluche des automobilistes dans la catégorie des véhicules compacts, en raison de son prix essentiellement.

« La Classe B a eu énormément de succès dans sa première version. Les gens l'attendent. C'est le point d'entrée de notre gamme, c'est une voiture très importante pour nous », commente JoAnne Caza, porte-parole de Mercedes-Benz Canada.

Smart électrique à venir

Mercedes est venue à Montréal avec également sa Smart fortwo électrique. Après la Ford Focus électrique, sa citadine deux places enrichira le marché des voitures électriques cet automne.

Cette version apportera-t-elle sa contribution au redressement des ventes - moribondes - de la petite voiture ? Rien n'est moins sûr. Mais rien n'est à négliger non plus au décompte. La Smart s'est écoulée à moins de 1900 exemplaires au Canada l'an dernier.

Cette « Smart fortwo electric drive » est mue par un moteur magnéto-électrique de 55 kW qui produit un couple de 96 lb-pi, propulsant la voiture de 0 à 60 km/h en 5 secondes et lui permettant d'atteindre les 120 km/h. Soit la même vitesse de pointe que la fortwo à moteur thermique. Utilisant elle aussi une batterie au lithium-ion - d'une capacité de 17,6 kWh -, elle revendique plus de 140 km d'autonomie pour un temps de recharge complète sur 240 V de l'ordre de 8 heures environ.

Son prix n'a pas été donné. À titre indicatif, la Smart à essence est vendue au Canada à un prix initial variant de 14 350 $ à 23 900 $, selon les modèles.