Attendue à la fin de l'été, la troisième génération de Sportage effectue à Genève sa première sortie publique. Jumeau technique du Hyundai Tucson, cet utilitaire de poche s'allonge de quelque 90 millimètres par rapport au modèle antérieur et adopte une plastique aux contours plus modernes.

Dessinée par Peter Schreyer (ex-Audi), la silhouette du Sportage acquiert plus de personnalité et de robustesse, comme en fait foi l'épaisseur des piliers C arrière. À l'avant, le styliste allemand et son équipe se sont assurés d'intégrer les principaux codes esthétiques élaborés sur l'étude conceptuelle Kue (2007) et appliqués depuis sur les dernières créations du constructeur sud-coréen (Soul, Forte, Koup et Sorento).

 

Plus massif, plus aérodynamique, le nouveau Sportage est aussi plus léger que son prédécesseur (-91 kg), le Sorento ne soulève désormais son capot qu'à une mécanique quatre-cylindres. Une boîte manuelle ou automatique, comptant toutes deux 6 rapports, relayera la puissance aux roues motrices. À ce sujet, le Sportage offre, comme le Tucson d'ailleurs, deux modes: traction ou intégral. Ce dernier est doté d'un dispositif de verrouillage qui permet de répartir équitablement la puissance entre les trains avant et arrière à des vitesses de moins de 40 km/h.

 

Moins «chouette la bouette» que son aïeul en raison d'une garde au sol moins élevée (-25 mm), le Sportage s'annonce en revanche plus dynamique de comportement. Ses voies plus larges conjuguées à sa hauteur réduite, sa suspension arrière multibras et sa direction à démultiplication plus rapide vise à améliorer la vivacité des réactions et l'équilibre du châssis. Mieux encore, Kia promet d'offrir, en option, des coussinets encore plus rigides pour limiter les mouvements de caisse.