Entre conquête et fidélité, Volkswagen a fait son choix. Avec quelque 27 millions d'unités vendues en 35 ans, VW n'entend courir aucun risque avec ce véhicule de transition: sa durée de vie commerciale s'annonce courte, car sa remplaçante est attendue en 2012 sur le Vieux Continent.

La sixième génération de Golf ne dérogera pas aux principes qui ont fait le succès de la lignée. Si elle gagne encore en longueur et un peu en volume comme en poids, elle mise plus que jamais sur son image de robustesse, sa palette de moteurs, la qualité de sa fabrication et ses choix de carrosseries (berlines trois et cinq portes et familiale).

 

Volkswagen mise donc sur la fidélisation et la réassurance d'un conducteur qui apprécie par-dessus tout le changement dans la continuité.

 

Ni tout à fait pareille ni tout à fait différente, la Golf VI étrenne la nouvelle signature de la marque. Prônant un retour au classicisme, la direction du constructeur allemand délaisse ici la mâchoire nickelée de ses créations récentes au profit d'une calandre noire à trois barrettes d'expression assez neutre.

 

Si la physionomie générale demeure fidèle à la génération précédente, les phares, plus allongés, résument à eux seuls, et plus que toutes les autres subtilités apportées au dessin, la différence entre la génération précédente et la nouvelle Golf. Pas de révolution, tout juste une évolution discrète, mais efficace comme cette surface vitrée plus grande.

 

Deux moteurs sont offerts avec des puissances s'échelonnant de 140 à 170 chevaux. Le moteur de base est un cinq-cylindres de 2,5 litres monté transversalement, mais il est possible de le déboulonner au profit d'un quatre-cylindres 2 litres turbodiesel.

 

Pour plus d'émotions, il y a la GTi et son moteur 2 litres suralimenté par turbocompresseur et son différentiel avant actif (XDS) qui lui assure un comportement plus agile et une meilleure adhérence en courbe.