Avec le nouveau Terrain, General Motors démontre qu'il reste le maître d'une pratique qu'il a inventée dans les années 30 et qui consiste à vendre sous plusieurs blasons un seul et même véhicule, moyennant quelques retouches esthétiques.

Le dernier-né n'échappe donc pas au clonage. Partageant plusieurs de ses composantes avec le nouvel Equinox, de Chevrolet, le Terrain sera cependant vendu pour quelques centaines de dollars de plus. Pour justifier ces sommes additionnelles, GMC enrichit la liste des caractéristiques de série du Terrain par rapport à l'offre de Chevrolet. Ainsi, le Terrain adopte - dès la première finition - des rétroviseurs extérieurs chauffants, un dispositif d'aide au stationnement ou encore des phares antibrouillard. Autant d'accessoires proposés moyennant un supplément sur l'Equinox d'entrée de gamme.

 

Rappelons que, tout comme l'Equinox, le Terrain offre aux intéressés un quatre-cylindres 2,4 litres (182 chevaux) ou un V6 3 litres (264 chevaux). Deux mécaniques qui s'associent exclusivement à une boîte automatique à six rapports. Issu de la famille Ecotec, le moteur quatre cylindres de 2,4 litres sera favorisé huit fois sur dix par les acheteurs de Terrain, selon les responsables de la commercialisation. Les autres se verront offrir un six-cylindres de 3 litres dont le principal attribut est la capacité de remorquage additionnelle, près de trois fois plus élevée que celle du 2,4 litres (1588 par rapport à 680 kg).

 

Après l'Acadia, le Terrain est le deuxième véhicule dans l'histoire de cette marque à reposer sur un châssis entièrement monocoque et à offrir une configuration à roues avant motrices (traction).