Hyundai a révélé, à Los Angeles, les lignes de sa nouvelle Sonata. Le lancement de la quatrième génération de ce modèle intermédiaire constitue pour le constructeur sud-coréen une nouvelle démonstration qu'il maîtrise mieux les goûts de sa clientèle sur le plan esthétique.

La nouvelle Sonata, qui sera commercialisée à partir du mois de janvier prochain, est censée provoquer le déclic qui doit permettre à l'entreprise de se hisser au sommet du palmarès des ventes dans une catégorie qui traverse une passe plutôt délicate. La tâche n'est pas évidente.

 

Concurrencés par la multiplication des multisegments et des utilitaires doux, les berlines de taille moyenne ont de moins en moins de succès. Leur part du marché ne cesse de s'effilocher depuis quelques années.

 

Reconquérir du terrain tient de la gageure. Pour y parvenir, Hyundai mise sur l'attrait des lignes de cette nouvelle Sonata, son volume intérieur et son faible appétit en hydrocarbures. À ce sujet, la nouvelle Sonata expulse le moteur V6 qui autrefois animait certaines de ses livrées les plus coûteuses pour se concentrer essentiellement sur des motorisations quatre-cylindres.

 

À son lancement, la Sonata sera proposée avec un quatre-cylindres 2,4 litres (de 190 à 200 chevaux) doté d'un système d'injection d'essence directe. Ce dernier s'arrime à une boîte manuelle ou automatique à six rapports. En cours d'année, le constructeur sud-coréen entend bonifier son offre avec un moteur 2 litres suralimenté par turbocompresseur. Une version hybride de la Sonata est également en cours de développement, mais Hyundai se refuse pour le moment d'indiquer le moment de sa sortie dans les concessions.