Ce n'est pas parce que l'on dépense une fortune pour une voiture que l'on est à l'abri des ennuis mécaniques ou autres. M. Eugène Turcotte, de Cap-de-la-Madeleine, en sait quelque chose. En achetant une Bentley Arnage, la marque cousine de Rolls-Royce, ce garagiste pensait réaliser le rêve de sa vie. Pour 300 000$, on ne s'attend à rien de moins, sauf que le rêve s'est transformé en véritable cauchemar.

Après plusieurs mois d'attente, M. Turcotte a récemment pris livraison de sa Bentley Arnage 2009 toute neuve. Pressé de la partager avec sa famille et ses amis, il leur offert une ballade qui ne s'est jamais réalisée puisque l'auguste voiture refusait de démarrer alors que l'odomètre n'indiquait que 25 kilomètres. Croyant à un problème de batterie, notre homme demande de l'aide afin que l'on survolte l'accumulateur. La voiture démarre, mais des défectuosités bizarres se produisent : l'indicateur de vitesse et le compte-tours ne fonctionnent plus. Après un autre survoltage, M. Turcotte appelle le concessionnaire Bentley, Moteurs Décarie, pour lui faire part de son insatisfaction.

 

«Je doute même que ma voiture ait fait l'objet d'une inspection avant la livraison comme cela se fait couramment, affirme le malheureux propriétaire de ce château sur roues. Pour une voiture de ce prix, il me semble que l'on devrait prendre un soin particulier à détecter toute anomalie avant de la confier au client.». Il est vrai que les problèmes auraient pu être détectés si l'on avait pris soin de faire ne serait-ce qu'un essai routier de la voiture.

 

 

L'histoire ne se termine pas là. Mis au courant de sa déveine, les gens de Bentley lui ont envoyé un ingénieur pour reprogrammer l'électronique. Peine perdue, M. Turcotte est retombé en panne le lendemain et est persuadé d'être tombé sur un « citron ». Bref, il ne veut plus rien entendre de sa « voiture de rêve ».

 

Au moment d'écrire ces lignes, la Bentley Arnage était entre les mains de la compagnie pour une inspection complète. Quant à l'acheteur, il demande que l'on reprenne l'auto défectueuse et qu'on lui rembourse son argent.

 

Morale de l'histoire : l'argent ne fait pas le bonheur...même avec des voitures de grand prestige!

Photo Bentley Motors

La Bentley Arnage 2009.