Quelle importance si le Chevrolet Trax ne réenchante pas l’univers des véhicules urbains ? Aucune. On lui sera reconnaissant toutefois de permettre à des familles qui ne dépensent pas sans compter de s’offrir enfin une auto neuve, avec des prestations plus qu’honnêtes pour relier les points A et B. Et même davantage.

Une frimousse avenante, un habitacle facile à vivre, une position de conduite légèrement en hauteur et de l’espace pour faire danser nos pieds. Bien assis sur ses roues, le Trax est agréable à regarder et plus confortable que la mouture précédente, mais ce sont surtout les progrès de l’insonorisation que l’on remarque.

Polyvalent et sans extravagance, le Trax n’a cependant rien d’un véhicule du XXe siècle. Sa silhouette est des plus contemporaines. Les flancs sont plus ouvragés avec de jolis plis sculptés sur la tôle et les inévitables feux à DEL lui confèrent un regard moderne.

Sous cet habit tout neuf, le Trax dissimule une architecture à la fois plus moderne et plus ample que la première mouture commercialisée entre 2013 et 2022.

  • Les flancs sont ornés de jolis plis sculptés sur la tôle.

    PHOTO FOURNIE PAR CHEVROLET

    Les flancs sont ornés de jolis plis sculptés sur la tôle.

  • Le Chevrolet Trax

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    Le Chevrolet Trax

  • Le Chevrolet Trax

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    Le Chevrolet Trax

  • Dans l’habitacle, on retrouve des plastiques durs et quelques sections moussées. L’écran central a été placé à une bonne hauteur par souci de lisibilité.

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    Dans l’habitacle, on retrouve des plastiques durs et quelques sections moussées. L’écran central a été placé à une bonne hauteur par souci de lisibilité.

  • Le coffre au volume pratique peut être modulé en rabattant en tout ou en partie les dossiers de la banquette.

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    Le coffre au volume pratique peut être modulé en rabattant en tout ou en partie les dossiers de la banquette.

  • Les phares du Chevrolet Trax

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    Les phares du Chevrolet Trax

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Dans l’habitacle, on retrouve des plastiques durs et quelques sections moussées, mais une climatisation automatique (à l’exception du modèle d’entrée) et un volant réglable en profondeur comme en hauteur. Les sièges avant se révèlent suffisamment moelleux sur de courtes et moyennes distances. Et sur de longs parcours ? Le manque de maintien et les courtes assises invitent à prendre des pauses pour se dégourdir un peu. La banquette n’est guère plus confortable, mais personne ne se sentira à l’étroit. Le hayon, dénué d’assistance électrique, s’ouvre sur un coffre au volume pratique que l’on peut aisément moduler en rabattant, en tout ou en partie, les dossiers.

L’écran central a été placé à une bonne hauteur par souci de lisibilité. Celui-ci a aussi pour fonction de n’intégrer que l’essentiel pour limiter les distractions. La connectivité ne pose jamais problème et l’ensemble des touches et des boutons est facilement accessible.

Au chapitre des accessoires, le Trax ne se refuse rien, pour peu que le client abandonne le spartiate modèle d’entrée de gamme (LS) qui masque ses jantes en acier à l’aide d’enjoliveurs. Par ailleurs, la LS, comme les déclinaisons les mieux nanties, propose seulement deux teintes extérieures… Toutes les autres entraînent un débours additionnel de 495 $. La même somme est exigée aux acheteurs des livrées les moins coûteuses pour obtenir certains dispositifs de sécurité actifs, tels l’aide au stationnement et les capteurs d’angles morts.

Sans histoire

Peu importe la déclinaison retenue, tous les Trax partagent le même moteur, la même boîte de vitesses et le même mode d’entraînement (traction). Il n’y a que la taille des pneumatiques qui diffère. Ceux-ci permettent de légèrement teinter la dynamique de cet utilitaire.

La suspension apparaît trépidante sur une chaussée mal revêtue, avec des mouvements de caisse pas toujours parfaitement contenus, mais dans l’ensemble, cette voiture est tout sauf désagréable à conduire. La direction assistée filtre convenablement les vibrations, mais le ressenti manque de régularité notamment dans les enchaînements rapides. Quant au freinage, il nécessite une petite période d’apprentissage pour le moduler correctement.

Le Trax ne réserve ni bonnes ni mauvaises surprises.

Le moteur trois cylindres suralimenté de 1,2 L est plus « rond » que volcanique, mais la légèreté du châssis permet de tirer le meilleur profit de ses 137 ch. Par contre, ce moteur, qui évolue en permanence dans les régimes intermédiaires, est fort bruyant et comme sa sonorité n’est pas ce qu’il y a de plus charmeur, cela finit par nous agacer un peu. Cependant, le Trax répond présent lorsqu’on le sollicite. Le couple disponible est suffisant pour qu’il ne soit pas nécessaire de se tenir debout sur la pédale d’accélérateur. En revanche, réduire le niveau de consommation n’aurait pas été de trop. Considérant la cylindrée et le poids du véhicule, on s’attendait à mieux. Mais cela aurait sans doute coûté plus cher.

Consultez le site de Chevrolet

Chevrolet Trax

Fourchette de prix

De 21 699 $ à 28 199 $

Consommation

8,1 L/100 km (Données du constructeur)

On aime

Tarifs attractifs
Dégagement intérieur
Puissance adéquate

On aime moins

Comportement routier banal
Présentation intérieure triste
Consommation décevante par rapport à la cylindrée

Notre verdict

Pour le prix, la déclinaison LT (26 099 $) représente l’occasion à saisir.

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La Presse publiera prochainement l’essai des véhicules suivants : Cadillac Lyriq, Ford Mustang, GMC Sierra, Hyundai Kona, Lucid Air, Toyota Corolla Cross, Volkswagen Atlas. Si vous possédez l’un de ces véhicules ou en attendez la livraison, nous aimerions bien vous lire.

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