Une icône, rien de moins, la Porsche 911. Ses rivales, la Chevrolet Corvette et la Nissan GT-R, ont bien fait leur marque aussi.

Chevrolet Corvette

Prix : à partir de 79 929 $

Pour les petits nez retroussés, la Corvette est non seulement caricaturale, mais en plus, elle manque de noblesse. Tant pis. Pourtant, la voiture sport américaine qui a célébré ses 70 ans l’année dernière représente sans doute la meilleure affaire du moment. Par rapport à la 911 T, par exemple, ce coupé biplace à moteur central est sans l’ombre d’un doute plus intimidant à conduire. Ses dimensions extérieures importantes y sont pour quelque chose. Mais sur le plan des performances pures, il n’a rien à envier à sa rivale allemande, et ce, pour une fraction du prix. En outre, la Corvette innove cette année avec une version électrifiée, l’E-Ray (150 319 $), à l’accélération foudroyante (moins de 3 s pour atteindre les 100 km/h). Le modèle d’entrée de gamme, fort de ses 490 ch, ne craint pas la 911 T non plus. Seul ennui, la Corvette s’en remet à une boîte automatique à double embrayage (comme Porsche), mais ne propose pas de boîte manuelle...

Nissan GT-R

PHOTO FOURNIE PAR NISSAN

La GT-R de Nissan

Prix : à partir de 173 492 $

Tout comme la 911 et la Corvette, la GT-R est une icône. Seulement voilà, elle évolue peu ou, devrions-nous écrire, insuffisamment. La puissance de son moteur V6 suralimenté ne manque pas de cœur, mais sa poussée est assombrie par le poids du véhicule. Et cela se ressent, même dans la conduite. Dans les manœuvres à faible allure aussi bien que dans les enchaînements de virages plus serrés. En clair, elle manque d’agilité. Toutefois, dès que l’horizon se libère et que les courbes s’ouvrent davantage, la GT-R s’enfièvre et devient soudainement plus facile à conduire. La rapidité et la précision de sa direction se manifestent clairement et son poids n’apparaît alors plus aussi outrancier. Bruyante comme une manifestation de casseroles, la GT-R laisse monter bien des décibels à nos oreilles. Et aucun n’est mélodieux.