Dans un but commun de promouvoir l'utilisation de la voiture électrique, le groupe écologiste Équiterre et le gouvernement du Québec invitent les citoyens à venir essayer, et adopter, la voiture électrique.

Les «Rendez-vous branchés» se tiendront d'abord à Magog le 12 septembre, puis se déplaceront à Lévis le 19, en matinée, à Victoriaville le 19, en après-midi, puis dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies, à Montréal, le 23 septembre.

Deux ministres, Pierre Arcand, de l'Énergie et des Ressources naturelles, et David Heurtel, du Développement durable et de l'Environnement, ont tenu une conférence de presse en compagnie du directeur principal d'Équiterre, Steven Guilbeault, vendredi à Montréal, pour en faire l'annonce. Québec annonçait du même souffle sa contribution de 90 000$ à ces Rendez-vous branchés.

Québec veut voir plus de voitures électriques sur les routes. À l'heure actuelle, 7000 de ces véhicules circulent sur les routes du Québec, a précisé le ministre Arcand.

«Il y a toujours eu un critère de sécurité: les gens ont peur de circuler et de ne pas avoir les bornes nécessaires. Mais déjà, on a des bornes électriques sur la 40; on va en avoir sur la 20; on en a dans la région de Québec; on en a à Montréal de plus en plus, dans les banlieues de Montréal. Donc, cet élément-là commence à être de plus en plus positif», a fait valoir le ministre de l'Énergie.

M. Guilbeault, d'Équiterre, a précisé qu'il y avait présentement plus de 400 bornes publiques dans l'ensemble du Québec.

Dans le cadre de ces Rendez-vous branchés, les gens seront invités à venir essayer des véhicules électriques et des spécialistes y donneront des explications, voire des arguments pour convaincre les gens qu'il s'agit là d'un achat pertinent, sensé, économique et écologique.

M. Guilbeault a tenu à réfuter certains mythes concernant la voiture électrique, notamment celui voulant qu'elle soit plus coûteuse qu'un véhicule à essence. Or, selon lui, en trois ans, les coûts supplémentaires à l'achat du véhicule électrique sont récupérés par les différentes économies, notamment en carburant.

«On peut faire beaucoup plus et nous sommes en train de le faire. On n'a qu'à regarder en Norvège - un pays qui nous ressemble -, où près d'un nouveau véhicule sur huit qui est vendu est un véhicule électrique. Et la Norvège n'est pas une destination soleil bien connue! Alors si on peut le faire en Norvège, il n'y a pas de raison que nous aussi, nous ne puissions pas augmenter de façon très, très, très importante la pénétration de ces véhicules-là ici aussi», a plaidé M. Guilbeault.

Par ailleurs, le ministre Arcand a indiqué que son collègue des Transports, Robert Poëti, allait déposer une politique d'électrification des transports «au cours des prochaines semaines».