La production de la SP:01, premier modèle du nouveau constructeur Detroit Electric, sera finalement transférée aux Pays-Bas, selon le Detroit News. La jeune entreprise pourrait entamer la production du véhicule d'ici la fin de l'année.

Detroit Electric avait initialement prévu lancer la production de sa voiture électrique au mois d'août dans une usine de Plymouth, au Michigan. Problème: la SP:01 n'a pas encore reçu le sceau d'homologation pour être vendue sur le marché américain et les accords n'ont pas encore été conclus pour démarrer sa production. Le fabricant n'a cependant pas jeté l'éponge et voudrait toujours produire des voitures au Michigan.

Au début du XXe siècle, la Detroit Electric a été la voiture porte-étendard du constructeur de voitures électriques Anderson. Pendant la Première Guerre mondiale, Anderson a produit jusqu'à 2000 voitures électriques par année. Avant de péricliter et de s'éteindre à la veille du deuxième conflit mondial. Entre-temps, Anderson a pris le nom de sa voiture.

Un siècle après la sortie du premier modèle, le constructeur renaît de ses cendres sous l'impulsion d'Albert Lam, ancien PDG de Groupe Lotus Engineering. D'où cette Detroit Electric du XXIe siècle qui n'est autre qu'une Lotus Elise en fibre de carbone avec un châssis en aluminium.

Vendue au prix initial de 135 000 $, la SP:01 possède un moteur de 150 kW (201 chevaux) produisant 166 livres-pieds de couple pour une vitesse de pointe de 250 km/h et un 0-100 km/h abattu en 3,7 secondes. Sa batterie au lithium polymère de 37 kWh lui confère environ 240 km d'autonomie.

Si le plan est suivi à la lettre, ce roadster devrait financer la production de deux autres modèles.