Aux États-Unis, l'industrie du gaz naturel et certains constructeurs automobiles aimeraient bien que Washington finance des programmes encourageant les véhicules au gaz naturel (25 % moins polluant que l'essence).

Mais imaginez la difficulté du lobby gazier quand il faut citer en exemple le pays où le gaz naturel automobile est le plus grand succès : l'Iran. Oui, la théocratie islamiste la plus intransigeante au monde, et bête noire des États-Unis au Moyen-Orient, exploite près d'un demi-million de véhicules au gaz.

Selon la firme d'experts-conseils Pike Research, l'Iran préfère utiliser le gaz naturel dans ses voitures et exporter son pétrole, qui se vend bien plus cher.

Heureusement pour les lobbyistes américains du gaz, ils auront bientôt un exemple plus présentable à citer. Pike Research estime que l'Inde va dépasser en 2016 le pays des ayatollahs comme no 1 mondial du gaz naturel automobile.

Cette année-là, il y aura 612 000 véhicules au gaz naturel sur les routes indiennes, plus qu'en Iran. Il y en aura 33 000 aux États-Unis.