Le constructeur norvégien de voitures électriques Think a annoncé jeudi son intention d'ouvrir une usine d'assemblage aux États-Unis où il envisage à terme de produire 60 000 véhicules par an.

Sortant tout juste d'une période difficile qui l'a poussé au bord de la faillite et qui l'avait obligé à recourir au chômage technique dans son unique usine norvégienne, Think a dit être en négociations avec huit États américains pour l'installation d'une unité d'assemblage et d'un centre technique.

 

«Les États-Unis prennent rapidement le pas sur l'Europe sur le marché des véhicules électriques. Ils sont un endroit idéal pour concevoir et fabriquer des véhicules électriques», a déclaré l'Australien Richard Canny, le directeur général du groupe, dans un communiqué.

L'objectif est de démarrer la production en 2010 à raison de 2500 voitures de démonstration la première année, puis une production de 16 000 voitures en rythme annuel, une capacité qui devrait ensuite passer à 60 000 véhicules, selon Think.

L'usine emploiera environ 300 personnes dans un premier temps, et le centre technique 70 autres personnes. Au final, les effectifs pourraient atteindre 900 employés, a précisé le groupe.

Le montant de l'investissement et les modalités de financement n'ont pas été communiquées.

Un prêt à taux préférentiel sera sollicité auprès des autorités américaines, a seulement indiqué Think, qui en janvier a dû son salut à un prêt d'urgence de 40 millions de couronnes (7 millions $ CAN) accordé par un consortium emmené par l'un de ses fournisseurs, le fabricant de batteries Ener1 Group.

Think fabrique un modèle unique, la Think City, un petit véhicule électrique biplace en plastique pour l'instant exclusivement vendu en Norvège.