Le constructeur chinois BYD, qui a présenté un modèle de voiture à moteur hybride rechargeable à Detroit, le mois dernier, a révélé il y a quelques années déjà son intérêt pour le marché nord-américain.

Avant qu'il ne vende directement ses produits ici, il se peut bien que cela se traduise par un partage technologique. Des constructeurs déjà établis pourraient être intéressés par la technologie hybride qui anime déjà la petite berline F3DM en Chine.

Celle-ci pourrait faire le saut de ce côté-ci du Pacifique, et même en Europe, aussi tôt qu'en 2010.

L'un des avantages de la technologie en question est qu'elle est particulièrement peu coûteuse, un enjeu de taille en ce moment dans le marché naissant des voitures électriques.

Déjà, de grandes sociétés américaines, japonaises et européennes auraient manifesté de l'intérêt, qui n'est toutefois pas partagé par le gouvernement américain, déterminé à se défaire de sa dépendance envers les pays étrangers pour ses besoins énergétiques.

Après tout, dit-on, à quoi bon se défaire du pétrole moyen-oriental si c'est pour devoir importer des piles faites en Chine?