Les principaux acteurs de la Formule 1 se sont réunis mercredi à Tokyo, avant le Grand Prix du Japon ce week-end, afin d'évoquer la campagne «Rendons les voitures plus propres» (Make Cars Green), lancée en juin par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Deux grands défis attendent en effet le monde de la F1 dans les années à venir: réduire les coûts et essayer de rendre les voitures moins polluantes.

Pour le Grand Prix du Japon, disputé à partir de vendredi au pied du Mont-Fuji, le manufacturier Bridgestone a préparé des pneus spéciaux, avec des rainures peintes en vert. L'initiative veut montrer que le monde de la Formule 1 est concerné par l'écologie et soutient lui aussi la campagne de la FIA.

Cette campagne, lancée le 5 juin à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, est destinée à réduire l'impact de la pollution automobile.

«La FIA veut s'assurer que les futurs investissements faits dans le domaine du sport automobile serviront également à développer des technologies qui profiteront au grand public», a déclaré Max Mosley, le président de la fédération.

La Formule 1 va franchir un nouveau palier en ce domaine la saison prochaine avec notamment l'apparition d'un système de récupération d'énergie aux freinages, qui restituera un surplus de puissance à l'accélération (système baptisé «Kers»).

Cette technologie, qui permet d'économiser de l'essence, devrait être appliquée aux voitures de tourisme.