Le président de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a indiqué jeudi à Cascais, dans les environs de Lisbonne, qu'un pays du Golfe était intéressé par le projet de voiture électrique développé actuellement par son groupe.

«Nous négocions actuellement avec l'un des États pétroliers du Golfe pour le lancement d'une voiture électrique dans les prochaines années», a déclaré M. Ghosn lors d'une conférence de presse à l'occasion de l'événement «Nissan 360» destiné à exposer l'ensemble des gammes de véhicules du groupe, sans préciser à quel pays il faisait référence.

M. Ghosn a évoqué au cours de cette rencontre avec les médias le projet de voiture électrique de son groupe, dont les premiers modèles seront lancés dès 2010.

Interrogé sur les différences avec les modèles de voitures électriques anciens dont l'exploitation commerciale a été «un échec», le responsable du groupe automobile franco-japonais a expliqué que le contexte avait changé notamment en raison «de la hausse des prix du pétrole» et «des préoccupations en matière d'environnement».

 

«Les premières voitures électriques étaient énormes avec de grandes batteries ... aujourd'hui nous développons de nouveaux modèles avec un design très attractif et très agréables à conduire. Des voitures plus sexy» et sans impact pour l'environnement, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, «cette voiture électrique devra être commercialisée au même prix, voire à un prix inférieur par rapport à une voiture normale», a-t-il affirmé.

«De même pour le prix de la batterie ou de son rechargement, les prix devront être meilleur marché que l'essence. Et avec un baril de pétrole à 120 dollars, ce ne sera pas difficile», a-t-il fait valoir.

Le groupe est déjà parvenu à un accord sur un projet de développement de voitures électriques en Israël en 2011 et négocie également avec d'autres pays, comme le Danemark en Europe.