Mauro Biello a longtemps été associé au club de soccer de l'Impact de Montréal, d'abord comme vedette sur le terrain (seul joueur de l'histoire de l'organisation dont le chandail a été retiré), ensuite comme entraîneur-chef pendant quelques saisons. Depuis quelques mois, ce Montréalais d'origine s'est joint à Soccer Canada à titre d'entraîneur adjoint de l'équipe nationale et de directeur de la formation canadienne des moins de 23 ans. À huit ans de la présentation de la Coupe du monde au Canada, aux États-Unis et au Mexique, sans compter celle de 2022 au Qatar, Biello ne manquera pas de défis !

LA VOITURE QUI A MARQUÉ MON ENFANCE

Jeune, j'étais très impressionné par la Corvette. Mon frère aîné Pasquale et moi étions toujours épatés quand on en voyait une sur la route. Ça vient probablement du fait que mes parents avaient toujours des « bateaux » comme voitures. Quand on voyait la Corvette, avec ses lignes plus futuristes, on en salivait. Je me souviens en particulier d'un Cutlass Sierra 1982, puis de la première Dodge Caravan, 1984, de couleur bleu pâle. On a gardé la Caravan au moins 10 ans. Je me souviens de nos randonnées dans les Laurentides pour aller au chalet de mon oncle. Au moins, on avait de l'espace...

MA PIRE VOITURE

Nous avions pour voisin au-dessus de chez nous un monsieur de 95 ans. Il n'avait pas de famille et nous considérait comme la sienne. Quand il est décédé, il m'a légué en héritage son Oldsmobile Omega 1974 de couleur brune. Elle devait avoir 15 ou 16 ans. C'est sans doute la voiture la plus laide de l'histoire. J'avais alors 18 ans et elle était beaucoup trop vieux jeu pour un garçon de mon âge. Je n'osais même pas la prendre pour me rendre à mes entraînements ou à mes matchs de soccer parce que mes amis riaient de moi. Je l'ai gardée quelques mois seulement. Mais avec le recul, elle était moins pire que la suivante, une vieille Plymouth Caravelle achetée pour une bouchée de pain au garage du coin. On l'appelait la « chambre à gaz » parce qu'il y avait des émanations de gaz à l'intérieur. On en perdait presque connaissance. Je l'ai conduite pendant un été. Mes amis me disaient à la blague que si une fille acceptait de monter dans cette auto, j'aurais alors trouvé le véritable amour...

MA PREMIÈRE VOITURE

Après avoir conduit quelques citrons, j'ai enfin pu m'acheter moi-même une première voiture vers l'âge de 22 ou 23 ans. J'en étais à mon deuxième contrat avec l'Impact et j'étais bien fier de pouvoir me payer cette voiture. Il s'agissait d'une Honda Civic bleu marine 1995 flambant neuve. Les ennuis mécaniques étaient enfin terminés, même si mon père m'avait donné un bon coup de main avec les autres en raison de ses talents de mécanicien. J'ai gardé la Honda pendant trois ans, puis je l'ai vendue et je me suis procuré une BMW 323 en vertu d'une entente promotionnelle avec BMW Laval.

MA VOITURE DE RÊVE

Sans aucun doute une Ferrari. Rouge, évidemment ! Je suis italien, après tout. Je ne suis pas maniaque de bagnoles, pour être franc, mais la Ferrari demeure symbolique. C'est une marque qui porte le sceau de la plus haute qualité, autant sur le plan du style que de la performance. C'est très associé à mes racines. C'est une fierté pour les Italiens.