Le cabinet d'avocats qui a travaillé au passage de Chrysler devant la cour de faillite de New York a soumis sa facture pour le mois de mai. Le total est de 12,4 millions, plus des dépenses de 256 472 $ pour la période du 30 avril au 31 mai.

«Le total au bas de la facture est aussi renversant que le nombre d'avocats et d'employés qui facturent des heures: 72 avocats partenaires de la firme, 15 avocats conseillers, 173 associés,  5 avocats cadres, 2 stagiaires en droit, 28 techniciens juridiques, 7 aides-techniciens  14 adjoints de projet et 6 autres employés»,  note le quotidien Detroit Free Press.  

Les avocats réclament plusieurs pages de frais de restaurant, mais il y a surtout des factures d'une vingtaine de dollars, ce qui est le prix d'un burger de luxe et d'un Coke à New York. Il y a 10 pages de frais de taxi, «tard en soirée», mais avez-vous déjà pris le métro à New York passé 22 h  ?

 

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Factures contestées : 40 millions pour des conseillers de GM

 

Par ailleurs, le Free Press rapporte aussi que le gouvernement fédéral américain s'objecte à des contrats accordés par GM àa deux firmes financières qui l'ont guidé durant sa restructuration judiciaire dans le cadre de la Loi sur la faillite américaine.

 

Le gouvernement s'objecte parce que les deux firmes réclament 40 millions de dollars pour 30 jours de travail. Les deux firmes, Evercore Partners, de New York, et Alix Partners of Southfield, au Michigan, ont contribué au plan en vertu duquel GM a vendu la plupart de ses actifs aux gouvernements des Etats-Unis et du Canada, ainsi qu'à une fiducie d'assurance-santé du syndicat américain Travailleurs unis de l'automobile, une transaction de 40 milliards de dollars.

 

La syndic Diana Adams affirme que  GM avait déjà payé 85 millions aux deux firmes avant de se placer sous la protection du chapitre 11 de la Loi sur la Faillite, afin de se restructurer.

 

Une des deux firmes réclame « une prime de succès » de 17,6 millions, ce à quoi la syndic Adams répond que rien ne justifie une prime de succès puisque aucun acheteur ni prêteur n'a été trouvé à part le plan de sauvetage fédéral.

 

Certains employés facturent 1000 dollars de l'heure.

 

Source : Detroit Free Press; documents publics de la Cour fédérale de faillite de New York.