Même si Camaro rime avec macho, l'élite gaie de la Côte Est américaine est toute titillée par la nouvelle création de GM, nous révèle le magazine new-yorkais Vanity Fair.

La Camaro est un aimant à gars, affirme le magazine.

«La nouvelle Chevrolet Camaro fait sa traînée dans tout New York depuis peu, montrant son visage - et son cul - beau et menaçant à des cohortes de journalistes, en préliminaires de son lancement. Le véhicule a même donné un party dans le West Village. La couverture médiatique est très favorable, mais aucun autre journaliste automobile n'a souligné ce détail très important: ce véhicule est un veritable aimant à hommes», écrit Brett Berk, que Vanity Fair décrit comme fou de la bagnole, gai et né à Detroit.

«J'ai passé beaucoup de temps dans des véhicules qui attirent l'attention des hommes, mais la Camaro rouge-Victoire V8 à six vitesses que j'ai eu le plaisir de conduire cette semaine fait lever cette expérience de façon exponentielle», écrit Brett Berk.

Brett Berk a un nom - et une façon de s'exprimer - qui semble tirée de la série Le Coeur a ses raisons, de Marc Labrèche, mais il semble être une vraie personne, s'il faut se fier à son site internet www.brettberk.com et à sa production considérable dans la section «Gay cars» du Vanity Fair.

Dans son article dithyrambique sur la Camaro et son pouvoir d'attraction sur les mâles en général, toutes orientations sexuelles confondues, Brett Berk raconte comment ses balades dans son coupé rouge lui ont valu de se faire suivre de façon salace par de beaux jeunes hommes, «comme si j'étais la plus grosse saucisse de boeuf séché au monde».

Brett note le stylisme anatomiquement correct de la Camaro, avec son levier de vitesse protubérant, les deux mamelons «sur les hautes» de son panneau de bord et même son postérieur quand le coffre est ouvert.

Chez GM-Canada, qui fabrique la Camaro à son usine d'Oshawa, Tony LaRocca a dit ne pas avoir vu l'article du Vanity Fair, mais note que «la Camaro est universellement populaire, elle ne manque pas d'admirateurs».