Depuis quarante-six ans, la 911 berce les rêves des amateurs avisés de conduite sportive avec un étonnant mélange de qualités et de défauts aussi attachants les uns que les autres.

Une 911 n'en serait plus une sans son déséquilibre entre les essieux, dû au montage du fascinant six cylindres, d'une part, et de la mise en service d'une GT3, une version destinée à la piste, d'autre part.

 

Dévoilée lors du prochain salon automobile de Genève (5 au 15 mars) cette nouvelle mouture adopte toujours un six-cylindres à plat dont la cylindrée cette fois a été portée de 3,6 à 3,8 litres (435 chevaux).

Toutefois, contrairement aux 911 «régulières», le moteur qui anime la GT3 est privé de l'injection directe et ne s'acoquine pas à la boîte robotisée PDK.

Qu'importe, même sans ces attributs, cette GT3 signe les performances les plus enlevantes. Avec un 0-100 km/h en 4,1 secondes et une vitesse de pointe de 312 km/h selon son constructeur, cette GT3 ne craint pas l'épreuve du chronomètre.

Néanmoins, le puriste regrette déjà la présence d'un correcteur de stabilité électronique (dé connectable à 100 % ?). En revanche, il se réjouit de l'initiative du constructeur allemand d'offrir un système électronique capable de soulever de 30 millimètres la partie avant du véhicule pour franchir les dos d'âne et les trottoirs.

Physiquement, cette nouvelle génération de GT3 se reconnaît à ses jantes à écrou central, son aileron arrière «à la F1» et ses entrées d'air plus nombreuses.

La Porsche 911 GT3 est attendue au mois d'octobre. Le concessionnaire vous tend ses clés moyennant un déboursé de 138 100 $.