Un rappel s’impose face à certaines lois de sécurité qu’on oublie presque durant l’été. Il faut en effet savoir que la loi oblige tout conducteur qui suit ou croise un autobus ou un minibus affecté au transport d’écoliers (incluant les enfants qui fréquentent une garderie), et dont les feux clignotants sont en marche, à immobiliser son véhicule à au moins 5 mètres de l’autobus.

Un rappel s’impose face à certaines lois de sécurité qu’on oublie presque durant l’été. Il faut en effet savoir que la loi oblige tout conducteur qui suit ou croise un autobus ou un minibus affecté au transport d’écoliers (incluant les enfants qui fréquentent une garderie), et dont les feux clignotants sont en marche, à immobiliser son véhicule à au moins 5 mètres de l’autobus.

Le conducteur peut dépasser ou encore croiser l’autobus seulement lorsque les feux clignotants sont éteints et ce, après s’être assuré qu’il peut le faire sans risque. En plus d’une amende minimale de 200 $, l’automobiliste qui enfreint la loi voit son dossier de conducteur s’alourdir de neuf points d’inaptitude. Aux abords des écoles, il faut garder à l’esprit que la limite de vitesse est de 30 km/h dans les zones scolaires dûment identifiées.

Depuis deux ans les conducteurs d’autobus scolaires doivent actionner les quatre feux jaunes d’avertissement alternatifs ou, à défaut, les feux de détresse afin de prévenir les autres conducteurs qu’ils s’apprêtent à immobiliser leur autobus pour y faire monter ou descendre des élèves. C’est ce qu’on appelle le présignalement et c’est obligatoire.

Les automobilistes devraient toutefois aller au-delà du simple respect de la loi. En fait, il s’agit d’adopter un comportement axé sur la prudence, particulièrement dans les quartiers résidentiels et encore plus aux heures où les enfants sont en route pour l’école ou lorsqu’ils en reviennent.

En plus de respecter la loi, certains devoirs s’imposent pour garantir la sécurité des enfants. Car ne nous le cachons pas : une certaine anarchie règne souvent aux abords des écoles. Malgré l’édiction de règles précises à l’intention des parents qui viennent reconduire ou chercher leurs enfants, l’arrivée et le départ des écoliers se font plus souvent qu’autrement dans la confusion.

Les parents stationnent souvent n’importe où, les écoliers qui voyagent à bicyclette se faufilent à qui mieux mieux, tandis que les autobus scolaires essaient tant bien que mal de se frayer un chemin afin de pouvoir déposer les enfants. P

our contrer ce désordre, mieux vaut respecter les directives de l’école et voir à ce que ses enfants en fassent autant. Si vous devez attendre votre ou vos enfants, mieux vaut le faire sans laisser le moteur de leur voiture au ralenti : les poumons des jeunes aux alentours ainsi que l’environnement ne s’en porteront que mieux. Lorsque vous circulez près des autobus scolaires, vous devez vous rappeler qu’il existe de nombreux angles morts autour de ces véhicules : vous devez donc vous assurer d’être vu par le conducteur de l’autobus.

Il faut par ailleurs sensibiliser très tôt vos enfants à l’importance de la sécurité routière. Ainsi, ils doivent être conscients que la rue présente des dangers, qu’on ne la traverse pas n’importe comment et n’importe quand, mais selon certaines règles et à des endroits précis, que les feux de circulation doivent être respectés, etc. Évidemment, cette sensibilisation passe par l’exemple que vous ne manquerez pas de leur donner…