Pour cette toute première chronique de l’année, je tiens d’abord à vous souhaiter de la santé et du bonheur tout au long de 2023. Pour ma part, j’amorce la saison dans la gratitude. Je vous remercie de me suivre, de commenter mes chroniques et de me donner régulièrement vos opinions. Je me trouve privilégié de pouvoir vous rejoindre par l’entremise de ces textes. Chanceux d’avoir l’occasion de faire partager, avec vous, les technologies de demain en matière de véhicules automobiles, histoire d’imaginer un peu notre avenir commun sur nos routes, que ce soit à court ou à moyen terme.

Et comme il vaut toujours mieux savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va, permettez-moi de faire un retour rapide sur l’année 2022 et sur l’ensemble de mes chroniques, un exercice qui me permet d’apprécier le nombre de nouvelles technologies qui ont fait leur apparition dans le merveilleux monde de l’automobile.

La remise en question essentielle

En faisant l’exercice, je m’aperçois que ce que j’aime tout particulièrement dans ce milieu automobile et auprès des artisans qui y travaillent, c’est la remise en question perpétuelle qui y est faite pour s’assurer d’un avenir prometteur. Un avenir qui mise sur trois points mis de l’avant de manière récurrente et intelligente, soit la sécurité des automobilistes, les préoccupations environnementales nécessaires pour éviter toute conséquence fâcheuse, de même que l’optimisation de l’utilisation de nos voitures.

Cette année, plusieurs avancées ont été faites, notamment sur le plan de l’énergie utilisée pour propulser nos voitures. L’électricité, l’hydrogène et l’énergie solaire en sont de très beaux exemples. D’ailleurs, je peux vous dire que ma chronique sur la pile à hydrogène, publiée le 15 août 2022, vous a fait réagir en grand nombre.

Un retour sur 2022 nous permet également de constater que la technologie avance à grands pas en ce qui concerne l’ensemble des éléments qui nous permettent de maximiser la visibilité des automobilistes sur nos routes. Dans cette catégorie, on note particulièrement l’apparition de nouvelles technologies comme le pare-brise à tête haute, qui détecte si le conducteur est en état de somnolence, exemple parfait de ce qui est susceptible d’éviter quelques problèmes sur nos routes.

Mais encore... Qui aurait dit, dans les années 1970, que les coussins gonflables et les ceintures de sécurité sauveraient autant de vies dans l’avenir ? Disons que lorsqu’on pense à la conduite nonchalante de certains conducteurs de l’époque (parfois celle de nos propres pères !), qui avaient une main sur le volant et l’autre prête à saisir la bouteille de bière qui était à portée de main, on peut mesurer avec satisfaction l’étendue des progrès qui se font en matière de sécurité et de responsabilité sociale. Autres temps, autres mœurs, comme on dit.

D’ailleurs, cet adage vaut tout autant dans plusieurs autres domaines liés au milieu automobile.

Qui aurait dit, au cours des années 1990, que les voitures électriques deviendraient aussi populaires et qu’elles nous aideraient à prendre conscience de notre empreinte carbone sur la planète ?

Quand on parle d’avancée sociale, en voilà une qui n’échappe à personne dans ce contexte de changements climatiques.

Heureusement, les changements se font aussi technologiques, et il en sera de même pour l’avenir. À cet égard, rappelons-nous toujours que certaines nouveautés technos qui semblent farfelues aujourd’hui feront probablement partie de notre quotidien demain.

Rêver mieux

Pour ma part, je me permets de rêver. Je rêve d’une technologie qui pourrait nous permettre de voir la route en hiver, au beau milieu d’une tempête de neige, de manière aussi claire qu’en été. Et même sous les déluges de pluie qui peuvent survenir en saison estivale. Quand on regarde tout ce qui a été inventé ces dernières années, on peut se permettre d’en rêver.

Peut-être même qu’un jour, nous aurons accès à des outils technologiques qui nous permettront de garder nos grands axes routiers fluides en reléguant aux oubliettes les bouchons de circulation qui sévissent aujourd’hui, et ce, même aux heures de pointe... Pourquoi pas ?

Je devine ce que certains pensent en lisant ces lignes. Soit. « Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul... », comme le chantait si bien John Lennon dans sa superbe chanson Imagine.

Bon, je ne suis ni artiste ni devin, mais en revanche, je suis un fieffé passionné d’automobile et des technologies qui s’y rallient pour nous rendre la vie meilleure. Et je sais pertinemment qu’un peu partout sur la planète actuellement, il y a une panoplie de constructeurs qui travaillent assidûment (qui compétitionnent même, j’oserais dire) pour améliorer nos véhicules, pour les rendre plus performants, plus intelligents et pour les faire cheminer sur une avenue où ils seront sécuritaires, plaisants à conduire, et plus jamais nocifs pour la planète. Sur ce... Bonne année, tout le monde !

Erratum

Dans une chronique récente, Bertrand Godin identifiait que les pneus Sailun étaient une entreprise canadienne. C’est une erreur. Sailun est une entreprise chinoise, dont le siège social nord-américain est situé en Ontario. Nous sommes désolés d’avoir publié par mégarde cette fausse information.