Satisfaits de la manière dont Luc Dionne a bouclé la boucle de District 31 après six ans sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé ? Vous êtes en bonne compagnie. À la suite d’un appel à tous, force est de constater la quasi-unanimité qu’a suscitée la finale diffusée jeudi dernier. Voici une sélection de commentaires de lecteurs.

« Luc Dionne a réussi la finale de District 31 d’une manière exemplaire. Chaque minute était pleine d’émotion. Mon moment préféré a été lorsque le commandant laisse aller l’orignal, surtout quand on sait qu’il a abattu froidement Phaneuf ! J’ai bien aimé lorsqu’il a avoué à Mélissa Corbeil qu’elle avait raison. M. Dionne a vraiment fait le tour des personnages et j’ai particulièrement apprécié de les voir dans le futur. Je n’ai jamais manqué une émission. J’enregistrais chaque épisode. C’était devenu une addiction (j’ai failli créer un mouvement D. A., District Anonyme !). C’est la seule raison pour laquelle je suis contente que ce soit terminé : je retrouve ma liberté ! »

Yolande Lapointe

« Génial, de la part de Luc Dionne, de faire terminer la vie du district 31 lui-même en même temps que celle de l’émission. Les au revoir et les yeux mouillés jouaient doublement leur rôle dans ces deux fins coordonnées. Cette conclusion permettait également de revoir une dernière fois bon nombre de nos comédiens favoris. Suggestion : créer une émission quiz portant sur la série (un peu comme l’avait fait l’émission Tous pour un à l’époque sur les aventures de Tintin). Je suis sûr que de nombreux fidèles adeptes du 31 relèveraient hautement le défi de se mesurer pour répondre aux questions. Les gagnants pourraient se voir remettre un article (dérivé) de l’émission : une tasse à café avec l’écusson du SPGM, par exemple. Uniquement recenser quels comédiens jouaient quels rôles, durant ces six années, cela tiendrait du prodige. La suggestion est lancée ! Chiche ! »

Richard Genest

« Sans aucun doute une série exceptionnelle que j’ai suivie année après année dans le plus grand plaisir. N’oublions pas que pendant le confinement, cette série a continué et, dans mon cas, drôle à dire, mais elle a contribué à mon équilibre car je pouvais la retrouver fidèlement tous les soirs. Merci aux artistes qui nous ont apporté tant de divertissement et de plaisir ! »

Lucie Allaire

« Ce dernier épisode a été tout à fait conforme à mes attentes ! De l’émotion sans larmoiements, des boucles bouclées avec finesse, un coup de poing dramatique : la vengeance du fils de Poupou, la tristesse bien dosée des personnages qui se quittent, le jeu de tous les acteurs et actrices qui nous ont captivés depuis six ans. Et que dire de l’épilogue “quelques années plus tard” ! Brillant et réconfortant ! Merci à Luc Dionne et son tricotage d’intrigues qui nous ont tenus en haleine tout ce temps ! Merci aux techniciens qui ont mis tout ça en vie ! »

Louise Cunningham

« Oh oui, ce District 31 aura été le meilleur passe-temps jusqu’ici durant notre retraite. À 80 ans, nous avions tout le loisir depuis le tout début de nous “accrocher” à 19 h à notre téléviseur. Jamais déçus du scénario, du talent des acteurs ! Au contraire ! Nous aurions tellement aimé, mon plus-que-chéri et moi, que ça se poursuive encore la demi-heure suivante. Mais non ! Nous restions sur notre appétit, essayant d’entrevoir parfois le déroulement du lendemain. À notre âge, on avait le temps ! Nous n’avons que des louanges très sincères à offrir à tous ceux qui ont comblé ces 21 minutes grâce à l’auteur Luc Dionne dont le nom continuera de nous habiter […] et évidemment à l’équipe invisible derrière les caméras qui a permis avec son professionnalisme de réaliser le tout avec brio ! »

Angèle et Gilles Brouillette

« J’aurais omis le meurtre de Labelle. Pas beaucoup d’espoir pour la jeunesse. Se faire justice soi-même. Luc Dionne voulait finir sur un coup de théâtre. Mais il n’y aura pas de suite… Merci quand même. Cette émission a créé une complicité avec mon conjoint qui ne regarde pas de séries habituellement. »

Claire M.

« Radio-Canada aurait pu réaliser une spéciale d’une heure, mais non : une finale brève, remplie de bonheur et de belles émotions. C’est à la suite d’une opération au cœur, rivé à mon sofa alors que je bougeais à peine, que j’ai commencé à regarder la série. Mon cœur n’a jamais lâché par la suite et je suis tombé amoureux de la série. Merci à toute l’équipe, auteur, comédiens, comédiennes, artistes de la réalisation, recherchistes et tout autre porteur d’eau dans l’ombre que je ne voudrais oublier. Pour ma blonde et moi, ce fut un plaisir de vous suivre quotidiennement. »

Réjean Dubois

« Oui. Étant un civil qui a passé 17 ans dans le bureau d’enquête du poste 45, visionner quelques épisodes de la série me troublait par le réalisme que j’ai vécu. Je n’ai pas manqué la dernière et je me joins à tous les Québécois pour vous dire que cette série en était une vraie. »

Mario Simard

« Pas vraiment à la hauteur de mes attentes. Un peu trop larmoyant. Après tous ces meurtres, intrigues, enlèvements, trahisons, emprisonnements, poursuites folles, scènes de prostitution, ça dégoulinait un peu trop de bons sentiments. Et, et… je ne comprends surtout pas comment le fils de Poupou a pu apprendre où se trouvait Labelle et comment une meute de policiers présents sur les lieux, en alerte et aguerris, n’ont pas pu empêcher ce geste fatal, qui le mènera directement en prison pour la vie… Il avait déjà payé assez cher la perte de son père. Je reste sur ma faim. »

Huguette Corbo

« J’ai imaginé plusieurs conclusions “acceptables”… Il a été meilleur que mon imagination. De l’action jusqu’au bout sans cris ni pleurs exagérés, sourires, clins d’œil, complicité entre les personnages. Savant dosage d’action et de sentimentalité dans une écriture respectueuse des règles établies sans artifices hautains ni rabaissements vulgaires. C’est ça, à mon avis, le talent de l’auteur. Reposez-vous, monsieur Dionne, et revenez-nous avec ce talent immense qui ne se dément pas ! »

Louis Ménard

« Avec Luc Dionne, on ne peut pas avoir d’attentes. Il surpasse à chaque fois notre imaginaire et contourne les scénarios qu’on s’imagine. […] Les aveux du commandant étaient savoureux, particulièrement avec Mélissa Corbeil. Quel personnage que ce commandant devenu un modèle, une source d’inspiration pour les gestionnaires. L’esprit d’équipe qui régnait entre ces murs est une leçon pour tous les groupes de travail. Le bagage de souvenirs que nous conservons de cette série nous aidera à surmonter ce deuil. En plus, nous sommes rassurés de savoir tous nos personnages aimés heureux dans leur nouvelle vie. »

Lucie Turmel

« Non. Peut-être que mes attentes étaient très élevées, mais j’ai trouvé que le dialogue entre Mélissa Corbeil et Daniel Chiasson n’avait aucun sens. C’était hyper nunuche. Certaines situations de cette finale n’avaient pas de sens non plus. Ce n’est pas possible que François Labelle se présente si souvent dans la cache de son homme de main comme s’il n’y avait qu’un motard en ville. Et aussi le fait que le fils de Stéphane tue François Labelle justement au moment de son arrestation. Pour moi, toute cette série d’évènements et l’enchaînement bâclé qui en découle montrent que Luc Dionne n’avait plus la main et qu’il a bien fait d’arrêter d’écrire cette série. En fait, on dirait que je guéris plus vite de la perte de District parce qu’il m’a gâché ma fin. Une seule chose trouve grâce à mes yeux, c’est le saut dans le temps. J’en aurais pris plus. »

Joanne Marceau

« Oui, une belle finale sans trop de larmes ! Il faut dire à Luc Dionne qu’il a sauvé la santé mentale de tous les Québécois en continuant à écrire pendant le confinement ! Les 30 minutes par jour devant nos écrans nous sortaient de la pandémie, en n’y faisant aucune allusion non plus. Moi et mes collègues travailleurs de la santé avions besoin d’entendre et de voir autre chose que la pandémie et d’en discuter le lendemain, entre deux tests de dépistage effectués ou deux vaccins administrés ! Bon repos, Luc Dionne, vous le méritez bien. »

France Brousseau

« Vous voulez savoir si l’épisode ultime a répondu à mes attentes. Bien honnêtement, j’essayais justement de ne pas en avoir. Meilleur moyen de ne pas être déçue. Par contre, je peux dire que cet épisode a bien conclu la série. En effet, Luc Dionne, en bouclant la saga de l’affrontement entre François Labelle et notre bien-aimé Daniel Chiasson, m’a procuré beaucoup de satisfaction. En plus, il nous réservait un dernier punch avec la mort de Labelle. Je dois dire que je ne l’ai pas vu venir, ce coup-là, bien que je l’attendais. Finalement, tous les ingrédients qui ont fait le succès de cette série étaient là : émotion, intrigue et rebondissements. J’attends avec impatience la prochaine série de Luc Dionne. Je lui souhaite beaucoup de plaisir sur les terrains de golf cet été. »

Odette Royer

« La finale a été d’une douceur surprenante. La magnifique chanson de la fin [Au temps qui ne revient plus, interprétée par Roxane Filion] fut instantanément sur ma playlist (merci, Shazam !). Je pense que c’est en septembre que le plus gros choc viendra : c’est là que le manque sera plus intense, quand on réalisera pour vrai que nos incontournables ne sont plus là ! Merci pour ces années d’émotions et de distraction, le voyage fut exceptionnel. »

Josée Coulombe