L’annonce de la fin de la série District 31 au mois d’avril, a créé toute une commotion parmi les très nombreux adeptes de cette série policière diffusée depuis six ans à Radio-Canada. Voici un petit échantillon des commentaires que nous avons reçus.

« District 31 a été (et est encore) un rendez-vous pour mon fils aveugle et moi. Lui, il écoute rarement la télé, sauf Unité 9 et District 31. Il comprend, apprend, je lui décris ce que l’on voit, il est attentif. Il en parle, me demande ce qui pourrait bien arriver plus tard, ce que ça signifie. Il revient souvent dans la journée sur ce qui s’est passé pour obtenir des précisions. Ça augmente ses champs d’intérêt. Lors du remplacement du lieutenant joué par Geneviève Brouillette, on ne savait pas qui se présenterait sur notre écran, ce lundi-là. Lorsque mon fils a entendu la voix de la comédienne Ève Landry qui entrait en scène, il a dit immédiatement : “C’est Jeanne Biron dans Unité 9. J’aimerais bien que l’actrice sache ce petit fait cocasse. District 31 nous manquera, je crois qu’il manquera davantage à mon fils, la seule série à laquelle il attachait de l’importance. Nous trouverons, j’imagine, une série quotidienne qui saura l’animer à nouveau. Merci à toute l’équipe ! »

Reine-Aimée Côté

« Pour moi, la disparition de District 31, c’est comme la retraite de Guy Lafleur. On va s’en remettre, mais ça va être long. Donc, le printemps sera triste au Québec cette année : la fin de District 31 et le Canadien ne fera pas les séries. »

Louise Dextraze

« Comme bien d’autres, la fin de District (comme on l’appelle entre nous) est une bien triste nouvelle. Toutes ces années à se dire entre collègues : “OK, on s’en va à la toilette” ou encore “Dans la salle de réunion, vite” pour se raconter un potin ou tout simplement pour rire un lundi matin. C’est sûr que nous allons continuer… Aussi, combien de paris sur la conclusion d’une intrigue, le sort d’un personnage ou le punch des vacances d’hiver ou d’été ? Bref, District aura été au cœur de nos vies et il le restera encore, je crois. D’ailleurs, on continue toujours à se dire ou à se texter : “ce tu wla, gwassideurw”, la preuve qu’on reste fidèle à nos classiques ! Sur ce… Il y a deux micros et des caméras, ce qui nous évitera de prendre des notes, vous avez compris ? Cordialement. »

J-Marc

« Je n’avais jamais écouté la série District 31. Mère de trois enfants, l’heure de diffusion tombait exactement dans le branle-bas de combat d’une fin de journée mouvementée. Devoirs, bains, histoire avant le dodo et tutti quanti… En 2019, j’ai arrêté de travailler, épuisement professionnel et familial. Rien ne me tentait, j’étais constamment au lit à pleurer sur ma vie. C’est là que j’ai fait connaissance avec District 31, en rafale. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est ça qui m’a sortie de ma torpeur, mon psychologue ne serait pas d’accord, mais ça m’a connecté sur autre chose ; des personnages attachants, des intrigues diverses, une écriture chirurgicale sans faille. J’ai recommencé à manger, surtout du popcorn au début, et tranquillement, je suis sortie de ma spirale noire et j’ai retrouvé le chemin de la guérison. Merci District 31, tu vas me manquer ! »

Natalie Pelletier

« C’était mon rendez-vous du jeudi soir à 19 h 30, pour voir les quatre épisodes en rafale. J’avais prédit la fin dernièrement, voyant le ralentissement du rythme et les répétitions qui finissaient par ennuyer. Je me disais que Luc Dionne devait avoir un autre projet en tête… Il a le mérite de nous accrocher par des sujets fouillés et bien documentés. J’ai beaucoup appris sur le travail de détective et des services juridiques. Passionnant ! Bravo à Luc Dionne ! »

Diane Morin

« Comme beaucoup de gens, j’ai appris avec une immense tristesse la fin de District 31. Les raisons évoquées par M. Dionne m’ont particulièrement touchée puisque je sais ce qu’est l’épuisement. Plusieurs évènements personnels et professionnels (je suis conseillère en soins infirmiers, infirmière de profession) vécus durant ces dernières années se sont soldés par un arrêt de travail d’un an pour dépression. Peu importe comment je me sens, heureuse, triste, en colère, déprimée, j’ai ces moments, du lundi au jeudi, où j’oublie tout, pour me ressourcer avec District 31. Comme si, peu importe ce qui m’arrive, au moins il y a District. Avec les personnages, j’ai ri, pleuré, crié, et malgré tout les évènements vécus durant cette série, ça m’a fait du bien. Merci de m’avoir lu et passez une belle journée. »

Mélodie Boudriault

« District 31 me manquera. Cette quotidienne m’a permis de décrocher de la pandémie au printemps 2020. J’ai tremblé pour certains personnages, j’ai tenté de résoudre les énigmes à l’aide des indices disponibles (ou pas !) et j’ai ri ! L’excellent travail des acteurs, les textes solides et toute l’équipe derrière les caméras m’ont fait vivre toutes les gammes d’émotions. On est chanceux, au Québec, d’avoir accès à des productions de cette qualité ! »

Caroline Goulet

« District 31 a pris une belle place dans ma vie. J’ai 83 ans, je vis seule dans ma maison depuis la mort de mon mari il y a 16 ans. J’ai eu huit enfants, cinq garçons et trois filles. À 19 h, j’ai soupé, ma maison est rangée, j’ai fait ma toilette et j’attends ma visite. District 31, c’est ma famille qui me visite, mes p’tits gars un peu turbulents, mes belles filles charmantes et toujours prêtes à aider. Ils sont tous différents, un plus coquin, un plus autoritaire, un ou une qui est en amour, l’autre qui est en peine d’amour, la vie, quoi. Les deuils, les inquiétudes, mais dans l’amour et l’amitié. Depuis les neuf dernières années, deux de mes enfants sont décédés à la suite d’un cancer. Et là, c’est comme si on m’annonçait le départ des autres. La COVID-19 nous a appris à vivre la solitude, une bonne série me donnait espoir chaque soir de la semaine en voyant interagir ces belles filles et ces beaux garçons que j’ai pris pour les miens depuis six ans. Merci à toute cette équipe, vous faites partie de ma vie. Comme je dis à chacun : prends soin de toi ! Tout nous est prêté dans la vie, il faut savoir remettre le temps venu. »

Cécile Chabot

« Absolument rien ! Les textes de Luc Dionne ne m’allumaient pas du tout. J’ai regardé les deux premières saisons… en persévérant, me disant : comment ça, tout le monde capote, mais pas moi ? Je n’aime pas le genre de bonhomie de Luc Dionne avec ses petites morales à deux sous. Ceci reste mon opinion. Je n’aimais pas le téléroman La petite vie non plus. »

Micheline Durand

« Je suis une fidèle de la série District 31 depuis le début. J’ai tout de suite adoré les personnages de la série, certains plus que d’autres. Mon préféré : Daniel Chiasson. J’aime beaucoup son côté protecteur à l’endroit des membres de son équipe. Je pense qu’inconsciemment, j’aurais aimé avoir un patron comme ça. Le genre de personne qui n’hésite pas à défendre sa gang devant le big boss. J’ai donc suivi la série dès le début et oui, je fais partie des fans qui ne répondent jamais au téléphone pendant la diffusion de l’épisode, mais je crois que toute bonne chose a une fin. Merci donc à Luc Dionne pour tous les grands moments de télévision des six dernières années et je lui souhaite de profiter d’un repos bien mérité. Cela dit, j’ai bien hâte de visionner sa prochaine série. On t’aime, Luc XXX »

Odette Royer

« Premièrement, je suis triste d’apprendre la fin de la série, car depuis six ans, je n’ai manqué aucun épisode. Depuis le tout premier épisode, j’ai été accro aux personnages. J’ai découvert des acteurs que je ne connaissais pas. Pour tout vous dire, on s’attache à ces petites bibittes-là. J’aimerais remercier très chaleureusement tous les acteurs principaux et secondaires pour leur beau travail de nous avoir divertis (même si parfois certains épisodes étaient difficiles à regarder) pendant 720 épisodes d’ici la fin en avril. Il faudra que je fasse le deuil de celle-ci, qui sera difficile, je crois pour tous les fans de la série. À 18 h 59, j’arrêtais tout pour District 31. Merci, monsieur Luc Dionne, vous êtes un auteur incroyable. Je ne manquerai pas de regarder votre nouvelle série annuelle l’automne prochain. Bravo aussi aux personnes derrière les caméras, et ce, de façon élargie. Je vous souhaite à tous une bonne continuation et merci pour ces belles années. »

Louise Caron