(Montréal) Québec donne un coup de pouce de 3 millions à Télé-Québec pour trois productions qui visent à valoriser l’usage du français, par les arts, la chanson, l’humour et l’histoire.

« Nous constatons tous que le français accuse un recul au Québec », a lancé le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, en conférence de presse lundi à Montréal pour annoncer l’octroi de cette somme au télédiffuseur à vocation éducative et culturelle.

Par ces productions télévisuelles, Québec souhaite donc intervenir sous un angle positif, par une valorisation, une promotion de la beauté et de la richesse du français.

Le français comme je l’aime comprend un spectacle de 90 minutes, avec chansons et témoignages, diffusé à Télé-Québec, ainsi que 101 capsules linguistiques pour faire la promotion des termes propres au Québec français, avec humour et par les arts.

La troisième production est une seconde édition de La fin des faibles, dont la première édition avait été animée par Pierre-Yves Lord. Il s’agit d’une compétition de rap en français, dans laquelle les participants sont primés pour la qualité des textes en français.

Le ministre responsable de la Langue française a annoncé l’octroi de cette somme aux côtés de sa collègue de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, et de la présidente-directrice générale de Télé-Québec, Marie Collin.

« La langue française québécoise, c’est la langue française québécoise. Plus important encore, il rappellera encore aux petits et aux plus grands que la langue française est une source de fierté, qu’elle traduit les valeurs de notre culture, qu’elle constitue un des piliers de notre société, qu’elle est à la source même de notre identité », a lancé la ministre Roy.

La PDG de Télé-Québec, Marie Collin, affirme qu’elle caressait déjà le projet de mettre à l’écran une programmation pour valoriser le français lorsque le Secrétariat à la promotion et à la valorisation de la langue française a manifesté son intérêt de travailler à un tel projet avec Télé-Québec.

« On avait dans nos cartons le souci de revenir avec un projet d’envergure qui mettrait la langue française à l’honneur », s’est-elle félicitée.