(Montréal) Quand Martin Matte a une idée en tête, il ne lâche pas le morceau. On le découvre à Pour emporter, alors qu’il se confie avec aisance et livre ses vérités sans faux-fuyant, en toute candeur, mais avec, bien sûr, un soupçon d’ironie.

L’humoriste ne manque pas de mentionner la précieuse collaboration de François Avard, auteur et scénariste qui fréquente le succès et sécurise Martin lorsqu’il bosse sur un gag.

Dire que tout le monde le décourageait de se lancer en humour est un euphémisme, mais il a persisté parce que c’était une conviction profonde, même si tabler sur un personnage « narcissique » était un véritable pari coupe-gorge, selon son entourage.

Plusieurs sujets sont abordés à l’émission, mais lorsqu’il est question de son frère, Christian, qui a subi un traumatisme crânien lors d’un grave accident, Martin devient plus… fragile. Et malgré tout, il parvient à faire rire sur un sujet grave et douloureux.

La Fondation qui procure des résidences aux traumatisés crâniens vient de la volonté de Martin, qui a voulu soulager les inquiétudes et les efforts de sa mère en donnant un vrai foyer à son frère.

À ARTV, le vendredi 27 septembre, 20 h.

Vivre sans alcool

Il faut combien de gaffes, de manquements, de mensonges, de pertes, d’accidents pour prendre la décision, un jour, de cesser de boire ? Virginie, Étienne et Thierry ont fini par franchir ce pas. Mais comment se passe leur vie maintenant ?

C’est comme s’ils étaient devenus des athlètes de la survie. Ils sont heureux, éprouvent enfin la liberté, voient l’avenir avec confiance. Puis, les jours s’écoulent, mais l’euphorie disparaît et la morsure reprend ses droits, et on n’a pas oublié que l’alcool est un bon anesthésiant. Les rechutes sont fréquentes, même après six mois de cure, parce que l’abstinence n’est jamais acquise. Il faut du temps pour se reconstruire et le goût de la « défonce », même s’il se raréfie, ne disparaît jamais complètement.

Le point crucial : trouver la source de la souffrance, qui se traduit souvent par une carence affective, vestige de l’enfance. On affirme même que la guérison, puisqu’il s’agirait d’une maladie, passe par la résolution de ce problème, qui colle au cœur.

Après l’alcool, à TV5, le mercredi 25 septembre, 21 h 10.

Les millions de Muhammad Ali (Cassius Clay)

Décédée en juin 2016, la légende du monde de la boxe laisse une fortune à ses héritiers. Marié à quatre reprises, il était père de neuf enfants, dont un fils biologique qui aurait été « oublié » dans la répartition équitable de l’héritage. Guerres de succession/Muhammad Ali raconte aussi comment, en se convertissant à l’islam, il devenait l’image tant souhaitée pour « vendre » l’islam. Par la même occasion, Herbert Muhammad devenait son gérant, empochant 50 % de ses revenus. Cette conversion a semé la zizanie chez les admirateurs du boxeur, d’autant plus qu’il avait refusé d’aller combattre au Vietnam.

À Investigation, le vendredi 27 septembre, 20 h.