L'animateur et humoriste français présente pour la deuxième année, à Juste pour rire, son spectacle solo Arthur en vrai. Dans une version plus longue que celle proposée l'an dernier, il nous parle de sa mère, des relations homme-femme et de la jalousie féminine.

Celui qui a animé sa première émission à heure de grande écoute, en France, à 24 ans, et dont la carrière québécoise est maintenant supervisée par Gilbert Rozon sent que tout est à recommencer ici et il en est très heureux.

Q - Que retenez-vous de votre passage l'an dernier à Juste pour rire?

R - J'ai découvert toute l'ampleur du festival. Cette folie, la rue, les spectacles partout J'ai adoré! N'empêche, j'étais terrorisé les cinq premières minutes de ma prestation, alors que j'ai fait des Zénith en France. Je suis davantage connu ici en tant que producteur, parce que j'ai vendu des émissions comme Loft Story et La fureur. La moitié des gens en France assistent à mes spectacles, car ils me connaissent de la télé. Mais dans l'acquis, on n'avance pas.

Q - Avec le succès que vous avez depuis toujours en France, est-ce difficile de faire dans l'humilité à l'étranger?

R - On ne peut pas se dire qu'il faut être humble. On n'a pas le choix! Mais il y a des avantages à ne pas être connu. Je viens au Québec heureux de pouvoir me balader en tout anonymat. L'an dernier, j'aurais pu envoyer sur scène mon cousin germain sans que ça fasse de différence! Cela dit, si on rit quand je fais un spectacle ici, c'est parce que c'est drôle. L'an dernier, j'ai eu deux ovations. Deux! Jamais on ne s'est levé en France deux fois pour moi! Je pensais que les gens voulaient quitter la salle!

Q - Vous sentez-vous aujourd'hui plus humoriste ou animateur?

R - J'ai toujours été humoriste. Mais j'ai d'abord utilisé la télé et la radio comme vecteurs.

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Arthur en vrai, jusqu'au 17 juillet, à la Maison Théâtre.