Au total, 12 jours de festival, 27 pays, 4 continents, 45 concerts intérieurs et extérieurs, 4 salles de spectacles, 7 séries thématiques... Par où commencer? Qui aller voir quand on ne sait pas trop? Voici le choix de La Presse...

Etran Finatawa

Leur visage grimé et orné de bijoux est depuis 22 ans le symbole du Festival Nuits d'Afrique. Derrière ces looks magnifiques, dignes des meilleurs contes traditionnels africains, le groupe Etran Finatawa (Étoiles du désert) propose un mélange hypnotique de blues touareg et de complaintes woodaabe. Guitares électriques, polyphonies, complaintes lancinantes et percussions primitives se donnent rendez-vous au carrefour des cultures peules et arabes. Une rencontre pour le moins intrigante.

Vendredi 11 juillet, 21 h Kola Note

André-Marie Tala

Il est camerounais, guitariste, chanteur et aveugle. James Brown lui a piqué une de ses chansons (Hot Koki, devenue The Hustle), mais il a fini par avoir gain de cause. Ami de Manu Dibango - avec qui il partage le goût des rythmes funky africains - André-Marie Tala mène depuis la fin des années 60 une carrière fertile, connaissant même le succès en Europe avec le titre Na Mala Ebolo. À 58 ans, ce super pro continue de jouer de la guitare avec les dents et derrière son dos, dans un style groovy-jerky qui ne devrait pas être trop endormant...

Samedi 12 juillet 21 h, Kola Note

Seun Kuti&Egypt 80

Ils sont venus l'an dernier sur la grosse scène du Festival de jazz, devant plus de 100 000 personnes. Cette fois, Seun et ses 18 musiciens seront au Metropolis dans une atmosphère beaucoup plus intime et probablement plus appropriée pour cette musique. Si l'on en juge par le show donné en 2007, cette grosse machine afrobeat lourde et suintante risque de rouler à pleine vapeur, à grands coups de guitares funky et de cuivres éléphantesques. Soit dit en passant, cette formation nigériane - fondée par son papa dans les années 80 - n'a d'égyptien que le nom...

Dimanche 13 juillet 21 h, Métropolis