Ex-rappeur au sein de Gatineau et chromosomes XY du duo Orange Orange, Dominiq Hamel présente un premier album solo un poil bipolaire.

Des chansons ringardes côtoient des pièces plus introspectives, qui laissent deviner le germe d'un auteur-compositeur à prendre au sérieux. Les phases excitées le mettent en scène dans une pop dansante aux côtés de Maybe Watson (Alaclair Ensemble), Jacobus (Radio Radio) ou sa fiancée, Elizabeth Blouin-Brathwaite.

Rien de très original dans les textes, qui font l'apologie du «décolleté» et de la «pose sexy», mais les refrains invitent au déhanchement. Plus rares, les phases d'accalmie insèrent Hamel dans un folk-pop trivial, ponctué de jolies trouvailles (Les rues de Hanoï). Un peu de ménage s'impose dans ce bric-à-brac, où le badinage occulte la véritable couleur de l'artiste.

À écouter: Jolie-Marie a quitté la conversation

ÉLECTRO-POP

Dominiq Hamel

Dominiq Hamel

Kartel musik

**1/2