Les suggestions de nos journalistes.

L’évènement : Bran Van 3000

Pantalons taille basse, chapeaux en forme d’abat-jour et colliers de pacotille. Bran Van 3000 aurait difficilement pu mieux prévoir sa résurrection scénique, tant les rues de Montréal sont sous l’emprise des mêmes tendances vestimentaires qu’en 1997, année de la parution de Glee. Quatorze ans après leur triomphal retour au FIJM en 2008, James Di Salvio et consorts renouent avec la ville de tous les possibles dont ils traçaient le portrait sur le premier album du collectif paru il y a un quart de siècle, conjugaison typiquement quatre-vingt-dix de hip-hop, d’électro et de rock. L’homme qui se demandait naguère ce qu’il pouvait bien foutre de ses 26 ans, à boire à Los Angeles (Drinking in L. A.), a désormais la cinquantaine, mais promet de n’avoir rien perdu de son légendaire sens de la fête.

Le 8 juillet, 21 h 30, sur la scène TD de la place des Festivals

Dominic Tardif, La Presse

La découverte : Cadence Weapon

PHTOTO FOURNIE PAR LE FIJM

Le rappeur Cadence Weapon

Le plus récent lauréat du prix Polaris, le rappeur Cadence Weapon, présentera les pièces de son cinquième album, Parallel Worlds, paru en avril 2021. Le trentenaire originaire d’Edmonton y parle de la réalité des Afro-Canadiens, dans une prose que l’artiste lui-même compare à une observation journalistique. Montréal n’est pas étranger à Cadence Weapon, puisqu’il y a résidé pendant six ans durant sa vingtaine. Ce sera donc soirée de retrouvailles entre l’artiste et la métropole. Des retrouvailles qui promettent !

Le 8 juillet, 20 h, sur la scène Rio Tinto de la place Maisonneuve

Marissa Groguhé, La Presse

Vraiment blues : Cedric Burnside

PHOTO ABRAHAM ROWE, FOURNIE PAR LE FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ DE MONTRÉAL

Cedric Burnside

On connaît le patronyme, mais pas forcément le prénom qui le précède. Cedric est le petit-fils de R. L. Burnside. Il a d’ailleurs accompagné son grand-père sur scène comme batteur à partir de l’adolescence. En solo, il manie tant la six-cordes acoustique qu’électrique, portant à son tour la tradition du hill country blues du nord du Mississippi.

Le 8 juillet, 21 h et 23 h, sur la scène Rogers

Alexandre Vigneault, La Presse