Les quotidiens américains ont vécu une année 2013 difficile et ont supprimé au total environ 1300 emplois, confirmant le déclin de la presse écrite depuis une décennie, selon une enquête publiée mardi.

Il reste environ 36 700 journalistes à temps plein dans quelque 1400 journaux aux États-Unis, selon cette enquête menée par la Société américaine des éditeurs de presse et le Centre pour la recherche sociale avancée.

L'étude montre une nouvelle fois que les minorités raciales et ethniques sont peu représentées et comptent pour à peine plus de 13% des postes dans les rédactions (4900 postes). Le pourcentage des minorités évolue entre 12 et 14% depuis une décennie alors qu'elles représentent 37% de la population.

Le nombre d'emplois dans les journaux a connu son pic en 1990 à 56 900 avant de baisser les années suivantes et de remonter à 56 400 en 2000, selon l'enquête.

Ces chiffres sont en revanche en baisse constante depuis 2007 et reflètent les difficultés auxquelles sont confrontés les journaux de presse écrite alors que de plus en plus d'Américains s'informent en ligne.