La version qui n’intéresse personne
« C’est une écriture forte, crue, râpeuse. Ça m’a mis en contact avec quelque chose d’éminemment punk dans l’écriture. C’est comme si j’avais senti un clash générationnel, mais qui me réjouissait aussi. Comme si j’avais une porte d’entrée ou une clé pour entrer dans l’univers de cette génération de laquelle je me sens loin, mais qui en même temps vit les mêmes errances propres à ces âges-là, de façon très différente. Je suis entré un peu sur la pointe des pieds, puis finalement, le roman m’a complètement happé. C’est comme une rencontre cataclysmique avec une écriture coup-de-poing. J’ai vraiment aimé ça ; ça m’a complètement dépaysé par rapport à ce que je lis d’habitude en littérature québécoise. »
La version qui n’intéresse personne
Le Quartanier
358 pages
Prendre son souffle
« C’est l’histoire d’une fille qui est en amour avec un gars qui a la sclérose en plaques. C’est incroyable, ce roman. C’est grandiose. Je l’ai lu d’une traite. […] C’est extrêmement cinématographique comme façon d’écrire, on voit que ça peut très bien être transposé à l’écran et ça m’a complètement soufflé, aspiré. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu un élan comme ça pour un récit qui m’a bouleversé, interpellé, que j’ai eu envie de m’approprier et de transformer. Ça m’a fait un bien énorme. C’est vraiment à découvrir. C’est un livre qui m’a amené dans toute une gamme d’émotions, j’ai ri, j’ai pleuré – c’est rare que je pleure en lisant un livre, mais j’ai pleuré à chaudes larmes, en fait. »
Prendre son souffle
Québec Amérique
144 pages
Une vie d’adulte
« C’est sorti en 2020, mais je l’ai relu parce que c’est un ami. J’avais lu son premier, aussi, Océans. Celui-ci est son deuxième, c’est un roman autofictionnel. James a une culture incroyable, une vie insoupçonnée. Il a étudié en politique, en France, il est fils de diplomate, il a été élevé en partie à Cuba, il a rencontré Fidel Castro. Mais c’est un grand littéraire et c’est un gars qui a une exigence incroyable par rapport à ce qu’il voit et consomme comme littérature et comme théâtre, et ça se traduit dans sa façon d’écrire. Parfois, j’ai de la misère avec l’autofiction, mais ici, il y a vraiment un travail de la phrase qui fait qu’on est d’abord et avant tout pris par l’écriture, puis on oublie l’aspect autofictionnel du récit. »
Une vie d’adulte
XYZ
160 pages