MC Snow a adoré son expérience du projet Peel, notamment travailler avec l’Atelier du bronze d’Inverness.

« C’était un rêve car, avant, je sculptais seulement en plâtre, fibre de verre ou plastiline. J’espère continuer dans cette expression d’art public avec le bronze. » Il a aussi adoré exposer à Paris, l’an dernier, lors d’un grand évènement artistique.

Découvrez l’exposition de MC Snow à Paris (en anglais)

S’il n’est pas représenté par une galerie, MC Snow est proche des galeristes François St-Jacques et Rhéal-Olivier Lanthier, de la galerie Art mûr qui a fondé la BACA, et de la galerie Shé:kon, une structure autochtone qui émane de la même équipe.

« On est aussi censés avoir bientôt un centre d’art à Kahnawake. J’espère pouvoir y exposer un jour, dit-il. Je veux aussi aider d’autres artistes de Kahnawake et d’autres réserves à créer et exposer, car il y en a beaucoup et c’est parfois difficile pour eux à cause de la langue, même s’il y a plus d’ouverture qu’avant. La transmission de notre culture est très importante. »

Une caractéristique qui occupera les prochaines années de MC Snow, c’est sa transition médicale de genre qu’il a amorcée il y a quatre ans. Né Marian Snow, l’artiste – qui a quatre enfants – se dit « homme transgenre » en processus de changement. Mais il ne veut pas en faire un plat. « On a eu notre première marche de la Fierté dans la communauté l’été passé, avec quelques résistances. Il y a encore une mentalité très conservatrice, mais ça évolue. J’ai annoncé sur Facebook avoir changé mon nom. Il n’y a pas vraiment eu de questions. Ça a bien été pour moi ! »