Les centres d’art sont des organes vitaux du monde des arts visuels. Ils mettent au monde les jeunes artistes, révèlent les tendances, célèbrent les démarches aguerries. Encore une grosse rentrée pour ces centres qui abordent notamment la lutte des Noirs, le travail spectral de Jannick Deslauriers ou encore la poésie autochtone de Nicolas Renaud, Dominic Lafontaine, Skawennati et Nico Williams.

Les vies possibles/menm vye tintin (remix)

PHOTO LUCIEN LISABELLE, FOURNIE PAR L’ARTISTE

Vue de l’expo les vies possibles, au Musée d’art contemporain des Laurentides en 2022

Le Centre d’exposition de l’Université de Montréal présente, depuis le 12 janvier et jusqu’au 1er avril, les vies possibles/menm vye tintin (remix), de Stanley Février, un corpus exposé en 2021 et 2022 au Musée national des beaux-arts du Québec et au Musée d’art contemporain des Laurentides.

Consultez le site du Centre d’exposition de l’Université de Montréal

Practice as Ritual/Ritual as Practice

PHOTO CHIEDZA PASIPANODYA, FOURNIE PAR ARTICULE

Untitled, Khadejha, 2022

La lutte des Noirs est aussi au cœur des préoccupations d’Articule qui accueillera, le 17 mars, le collectif DAWA (Diasporic African Women’s Art Collective) et la commissaire Andrea Fatona pour Practice as Ritual/Ritual as Practice. Des œuvres de 10 artistes ayant participé à l’expo historique de DAWA, en 1989, Black Wimmin : When and Where We Enter, la première à avoir abordé l’exclusion des artistes noires du paysage visuel du Canada.

Consultez la page de l’exposition

Where Were You in ‘92 ?

Chez Optica, Pamila Matharu présentera Where Were You in ‘92 ?, du 21 janvier au 1er avril, sur les archives incarnées que constitue l’héritage révolutionnaire de Fresh Arts, un programme dirigé par des artistes noirs.

Consultez le site d’Optica

Change Ringing et L’état incertain

Clark propose, jusqu’au 11 février, Change Ringing, de Jeanette Johns, sur le thème de l’observation, et L’état incertain, avec des œuvres de Jorge González Santos, Chaveli Sifre, Melissa Raymond, Joel Rodríguez Vargas et Radamés « Juni » Figueroa, qui s’intéressent à la récupération territoriale, à la conscience sensorielle et aux notions contemporaines d’esthétique tropicale.

Consultez le site du Centre Clark

Conditions d’utilisation

La Fondation PHI présentera, à partir du 9 mars, Conditions d’utilisation, qui rassemble les œuvres de 13 artistes (dont Skawennati, Nico Williams, Wu Tsang et Chun Hua Catherine Dong) qui explorent l’effet qu’ont les technologies sur la définition, la construction et le recadrage des identités individuelles et collectives.

Consultez la page de l’exposition

Exposition d’estampes d’Albert Dumouchel (1916-1971

PHOTO SYLVAIN MALETTE, FOURNIE PAR LA GALERIE DE L’UQAM

La mort de la cycliste, 1965, Albert Dumouchel, bois de fil. Université du Québec à Montréal, Service des bibliothèques, Centre des livres rares et collections spéciales (en cours d’acquisition).

Dans le cadre de l’exposition d’estampes d’Albert Dumouchel (1916-1971) au Musée des beaux-arts de Montréal, le Centre de design de l’UQAM évoquera le rôle des matrices pour le graveur québécois, du 9 février au 8 avril.

Consultez le site du Centre de design de l’UQAM

Être imaginaire

PHOTO CHINAEDU NWADIBIA, FOURNIE PAR LE 1700 LA POSTE

Jannick Deslauriers près d’une de ses œuvres

Après la très pénétrante expo consacrée en 2022 à Raymonde April, le 1700 La Poste nous gratifiera des œuvres sculpturales de Jannick Deslauriers, du 17 mars au 18 juin. Être imaginaire sera un des gros morceaux du programme printanier montréalais en arts visuels.

Consultez le site du 1700 La Poste

Sédiment : l’archive comme base fragmentaire

PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE LEONARD & BINA ELLEN

Image tirée du film Ouvertures, de Louis Henderson

Circa présente au Belgo le travail de Maude Arès, jusqu’au 4 mars, puis celui de Louis Bouvier, du 18 mars au 29 avril. Judy Radul occupera la salle d’exposition de Dazibao du 9 février au 8 avril avec une œuvre très musicale, et dans le même temps, on retrouvera avec plaisir Anne-Renée Hotte avec Song Circle dans la salle de projection. À Concordia, Leonard & Bina Ellen expose, du 4 février au 1er avril, Sédiment : l’archive comme base fragmentaire, une proposition de Denise Ryner avec les œuvres de Sandra Brewster, Filipa César, Justine Chambers, Louis Henderson, Pamila Matharu et Krista Belle Stewart.

Consultez la page de l’exposition Sédiment : l’archive comme base fragmentaire

EISODE

Lieu consacré aux arts génératifs, EISODE propose une expérience autour de l’ordinateur jusqu’au 23 février. Il faut réserver pour participer à l’activité organisée par les artistes Baron Lanteigne et Camille Bernard-Gravel.

Consultez le site d’EISODE

Le centre d’art autochtone daphne

Le centre d’art autochtone daphne exposera, du 18 février au 29 avril, une installation de Nicolas Renaud (Wendat) et Dominic Lafontaine (Algonquin) qui explore les notions de multiprésence à travers le wampum.

Consultez le site du centre d’art autochtone daphne

Et dis-moi : why is the past tense always longer ?

La Galerie d’art Stewart Hall de Pointe-Claire honore, jusqu’au 14 mars, Michael Snow (disparu récemment) qui fait partie de l’expo Et dis-moi : why is the past tense always longer ?, aux côtés de Dominique Rivard, Lan « Florence » Yee, Nicolas Fleming, Raymonde April, Olivia Boudreau, Marie-Michelle Deschamps, Alexandre Guay et Margot Klingender. Un regard sur le temps traversé, de la commissaire Maude Hénaire.

Consultez la page de l’exposition

Le festival Art Souterrain

Le festival Art Souterrain sera de retour, pour sa 15e édition, du 18 mars au 9 avril, sur le thème de La fête. Art Souterrain vient d’ailleurs de lancer une émission balado, Les coulisses de l’art. Des entretiens avec des artistes, commissaires et galeristes. Le premier épisode est consacré à Yann Pocreau.

Consultez la page de la balado Les coulisses de l’art

État mortifère et Les deux pieds dans le patrimoine

Expression, le centre d’exposition de Saint-Hyacinthe présentera, du 28 janvier au 23 avril, une nouvelle installation de Cooke-Sasseville, État mortifère, ainsi qu’un retour sur les dix dernières années de pratique du duo québécois, avec Les deux pieds dans le patrimoine.

Consultez le site du centre d’exposition de Saint-Hyacinthe

Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger de Victoriaville

PHOTO MICHEL HUNEAULT, FOURNIE PAR L’ARTISTE

Untitled 10, Roxham Road, de la série Intersection, 2017, Michel Huneault

Enfin, le Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger de Victoriaville présente, jusqu’au 11 février, Nos horizons sauvages, une installation du sculpteur Dgino Cantin. Deux ateliers pour enfants seront organisés avec l’artiste le 28 janvier. Le centre d’art expose aussi dans le centre-ville, jusqu’au 30 avril, les photographies du corpus Roxham de Michel Huneault. Des images évoquant le chemin Roxham, encore d’actualité en ce début d’année…

Consultez le site du Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger de Victoriaville
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