Le sous-financement des productions locales menace la culture francophone et la sécurité des travailleurs, déplore la section 514 de l’Association québécoise des techniciens et techniciennes de l’image et du son, dans la foulée du budget provincial.

« En omettant d’accroître les sommes consacrées au développement de l’industrie audiovisuelle locale, [le gouvernement] se prive d’un des principaux outils de diffusion de notre langue et de notre culture », précise Christian Lemay, président de l’AQTIS 514 IATSE.

Ce sous-financement a aussi un impact sur la santé et la sécurité des travailleurs, ajoute le syndicat, puisqu’il impose des rythmes de tournage « qui ne sont pas soutenables et favorisent le développement d’une précarité ». Il déplore également le peu d’effort consacré à rendre les conditions plus favorables aux tournages étrangers au Québec.

L’AQTIS 514 IATSE regroupe environ 8000 professionnels pigistes pratiquant 200 différents métiers touchant la production audiovisuelle, de la conception à la postproduction.