À la recherche des meilleures balados pour vous accompagner dans vos promenades ? Deux fois par mois, notre journaliste alimente votre téléphone intelligent grâce à des suggestions qui, elles, alimenteront vos réflexions. Elles sont offertes sur les principales plateformes numériques de diffusion audio.

La vie d’après

Est-il possible de renouer avec la paix d’esprit après avoir survécu à un cancer ? Voilà l’une des grandes interrogations qui traversent La vie d’après, balado conversationnelle jovialement animée par Zoé Witala. Avec une sensibilité palpable et un humour que lui autorise le cancer du cerveau dont elle s’est elle-même tirée alors qu’elle avait 26 ans, la jeune recherchiste recueille dans un premier épisode les confidences, d’une vertigineuse générosité, de son invitée Sarah Bertrand-Savard. L’autrice du puissant livre de collages/poèmes Les forces vitales (La Mèche) témoigne avec une salutaire absence de pudeur de sa vie sexuelle transformée par un cancer du sein ainsi que de l’apprivoisement de son corps nouveau. La modestie des moyens de production est ici inversement proportionnelle à la richesse des propos.

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Au voleur

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Au voleur

Si être victime d’un vol compte assurément parmi les expériences les plus traumatiques qui puissent bouleverser une vie, un vol — excusez la trivialité de nos considérations – laisse aussi souvent derrière lui une bonne histoire. Rares sont les évènements braquant une lumière aussi vive sur ce que l’humain a de plus vil et de plus intime. C’est dans cet esprit que le journaliste Marc-André Carignan tend son micro dans chaque épisode de 20 à 30 minutes à une victime d’un vol saugrenu. Vol de véhicule, vol de propriété intellectuelle, vol d’abeilles (!) ; Au voleur raconte même le vol d’une ambulance par sa passagère sous influence. Quant à l’animateur Guy Mongrain, il se remémore avec franchise de quelle manière un maître chanteur lui a un jour monté un (pas si) beau grand bateau en forme de pyramide de Ponzi.

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Parcours critique(s) — Michel Houellebecq

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Parcours critique(s) — Michel Houellebecq

Au moment que nous écrivions ces lignes, notre courageuse collègue Chantal Guy était profondément immergée dans sa lecture des plus de 700 pages (!) que contient Anéantir, huitième roman de Michel Houellebecq, offert au Québec le 13 janvier. Avant de vous soumettre vous-même à l’exercice, replongez-vous dans l’œuvre de l’écrivain que l’on aime ou que l’on déteste (ou que l’on aime détester) grâce à ce hors-série de trois épisodes de la dominicale de France Inter Le masque et la plume. La journaliste des Inrocks Nelly Kaprièlian revient à l’aide de morceaux d’archives et de lectures d’extraits choisis sur l’accueil critique réservé à celui qui, depuis 30 ans, ausculte avec un « humour désabusé » et un « romantisme déprimé » « le mal-être sexuel de l’homme contemporain et le mal-être de tous au sein d’une société comme une vaste entreprise ».

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À plat ventre

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À plat ventre

Comment Caroline Huard se sent-elle face à la culture des diètes ? « Je me sens fru », répond sans ambages la magicienne du tofu et star du web végétalien dans le premier des cinq épisodes d’À plat ventre. Mais qu’est-ce que la culture des diètes ? « C’est tout ce qui fait que depuis que je suis petite, j’ai l’impression d’être une mauvaise personne parce que je n’ai pas un ventre plat. » En compagnie notamment de spécialistes en nutrition et en psychologie, celle que l’on surnomme Loounie tente de se délester de tout ce qui conspire à nous maintenir dans l’illusion que notre poids est toujours inadéquat et que nous serons enfin heureux qu’une fois que nous aurons maigri de 10 kilos. Offerte en exclusivité sur OHdio.

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Marguerite : la traversée

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Marguerite : la traversée

Si le bon Dieu exauce nos prières, les salles de théâtre auront rouvert leurs portes en mars, à temps pour la présentation de Marguerite : le feu, d’Émilie Monnet, nouvelle artiste en résidence à l’Espace Go. Personne, pas même un autre variant, ne pourra cependant nous enlever sa déclinaison balado, sorte de making-of sous forme d’enquête de cette pièce qui transposera sur les planches l’histoire tragiquement méconnue de Marguerite Duplessis, première esclave de l’histoire de la Nouvelle-France à avoir revendiqué (en vain) sa liberté. Parce l’histoire des personnes autochtones, ainsi que celle des femmes, a été piètrement consignée, l’autrice et metteure en scène interroge des spécialistes et se rend jusqu’en Martinique afin de trouver elle-même les réponses aux questions face auxquelles les livres demeurent encore à ce jour silencieux.

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