Le rappeur algonquin Samian, la chanteuse atikamekw Laura Niquay, une installation de l’artiste innue Sonia Robertson, des illustrations signées Eruoma Awashish sur panneaux géants et une compétition de quelque 60 films constituent le cœur de la 31e édition du festival international Présence autochtone dont la 31e édition aura lieu du 3 au 11 août.

Les activités auront lieu au Quartier des spectacles, sur la rue Sainte-Catherine, au Quai des Brumes et quelques autres lieux, au cœur du centre-ville de Montréal. L’art des Premières Nations sera très présent tant sur la scène que dans la rue.

Sur la scène Québecor de la place des Festivals se tiendront cinq soirées dont celle, très attendue, du 6 août, avec le rappeur Samian. Ce dernier dévoilera alors le contenu de son cinquième album intitulé Nikamo (chante) et dont les pièces sont entièrement chantées en algonquin.

Plus tôt aujourd’hui, en conférence de presse, Samian a remercié les organisateurs du festival qui l’ont aidé à lancer sa carrière à Montréal. « Il y a quinze ans, vous m’avez donné ma toute première opportunité, a-t-il dit. C’est un grand privilège d’être encore là pour cette 31e édition, avec un nouvel album. »

Il a de plus salué l’importance d’un tel évènement pour donner une grande visibilité aux peuples des Premières Nations. « C’est toujours un combat d’être visible, d’être entendu, a-t-il enchainé. Et en cette année particulière avec tout ce qui se passe dans l’actualité, je pense que le festival a, plus que jamais, sa place. »

En avril, l’auteur-compositeur-interprète a lancé sa propre étiquette de disque, Nikamo Musik. Plus récemment, il a lancé un vidéoclip de sa chanson Ishkodè en mémoire aux 215 victimes des pensionnats autochtones dont les corps ont récemment été découverts à Kamloops en Colombie-Britannique.

Avant Samian, on pourra voir et entendre sur scène les artistes Laura Niquay, Q052, Anachnid, Forestare et le Nouvel Ensenble Moderne le 4 août et le duo Twin Flames le 5 août. Les 8 et 9 août, place à la performance poético-théâtrale Là d’où vient notre sang de la dramaturge atikamekw Véronique Hébert.

Sur la rue Sainte-Catherine, on pourra voir, sur des panneaux géants, les illustrations que l’artiste Eruoma Awashish a faites pour un ouvrage qui s’intéresse à la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones.

Tous les détails de la programmation et la billetterie en ligne seront disponibles dès le 21 juillet sur le site officiel.

Consultez le site de Présence autochtone