Même si cela fait déjà 30 ans que l’émission Beverly Hills, 90210 a été diffusée pour la première fois, Jason Priestley reste encore et toujours associé à son personnage de Brandon Walsh, qui a fait de lui l’idole de toute une génération. Entre le tournage de la série Private Eyes, où il incarne le personnage principal, et sa vie en Californie avec sa femme et ses deux enfants, l’acteur et réalisateur canadien était de passage à Montréal en tant qu’ambassadeur de la campagne Achetez-en une, donnez-en une, au profit du Club des petits déjeuners.

Difficile de passer sous silence votre rôle de Brandon Walsh, le personnage que vous incarniez dans Beverly Hills, 90 210, qui vous a rendu célèbre et a fait de vous l’idole de bien des adolescentes. Est-ce que ce rôle est devenu un fardeau ou êtes-vous toujours heureux d’en parler, 30 ans plus tard ?

Je suis très à l’aise d’en parler. C’est tellement une grande partie de ma vie, de ma carrière. Ça a changé ma vie, c’était vraiment spécial. C’est quelque chose qui ne m’arrivera plus jamais. Ce genre de succès, et la façon dont les gens ont consommé cette série, ça ne serait pas possible aujourd’hui. C’était une autre époque.

L’été dernier, on a pu découvrir la série BH90210, qui n’était pas une suite en tant que telle, mais plutôt une « métafiction » où les acteurs de la série originale jouaient leur propre rôle, comme si vous vous retrouviez pour faire une suite à la série, des années plus tard. C’était amusant comme exercice ?

On a eu beaucoup de plaisir à se retrouver et à retravailler ensemble. Malheureusement, la série n’a pas été renouvelée après les six épisodes qui avaient été tournés. Je pense qu’on a tout de même eu un certain succès en essayant de faire une proposition qui sortait des sentiers battus. C’est difficile de trouver un auditoire ces jours-ci, le marché est tellement fractionné.

Depuis 2016, vous jouez le rôle de Matt Shade, un ancien joueur de hockey devenu détective privé dans Private Eyes, qui entamera sa quatrième saison ce printemps sur les ondes de Global TV. C’est un projet qui vous tient occupé ?

Oui, vraiment ! On commence à filmer la cinquième saison en avril et j’ai à peine le temps de me consacrer à d’autres projets. J’aime beaucoup jouer ce rôle ; on a développé cette série et ce personnage spécifiquement pour moi. J’ai donc eu l’occasion de tailler ce rôle à ma mesure. On a beaucoup de plaisir et je suis vraiment heureux d’avoir rencontré Cindy Sampson, qui tient la vedette avec moi.

PHOTO TIRÉE D’IMDB

Jason Priestley incarne le détective privé Matt Shade dans la série Private Eyes, au côté de Cindy Sampson.

Private Eyes est tourné à Toronto, ce qui vous permet d’être plus souvent sur le sol canadien, votre pays natal…

Oui, je passe désormais de quatre à cinq mois par année à Toronto pour le tournage, c’est une ville que j’aime bien. Nous la célébrons d’ailleurs dans Private Eyes, en montrant toutes les merveilleuses choses qu’elle a à offrir. Comme la série est désormais diffusée dans 160 pays, c’est une vitrine pour Toronto et pour le Canada.

Même si vous vivez en Californie, vous semblez rester attaché au Canada. Vous possédez d’ailleurs avec vos parents le Terrace Beach Resort dans le village de Ucluelet, sur l’île de Vancouver, où on peut louer des maisonnettes avec vue sur l’océan. Vous y allez souvent ?

Je reste très attaché au Canada, bien sûr ! Nous possédons ce [lieu de villégiature] à Ucluelet depuis une vingtaine d’années. J’essaie d’y aller chaque année, c’est un magnifique endroit, un peu rustique, sur la côte ouest de l’île de Vancouver. Mais c’est très reculé, donc c’est parfois difficile pour moi de m’y rendre à partir de Los Angeles.

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE TERRACE BEACH RESORT UCLUELET

Originaire de la Colombie-Britannique, Jason Priestley possède avec ses parents le Terrace Beach Resort.

Vous êtes acteur, mais aussi réalisateur ; vous avez dirigé plusieurs épisodes de séries, des documentaires, un film… Qu’est-ce qui vous plaît dans cette profession ?

J’aime le sentiment d’accomplissement que cela procure. On prend des mots sur une feuille de papier, et on crée quelque chose à partir de zéro. L’acteur ne contribue qu’à une partie de ce processus, alors que le réalisateur contrôle tout de A à Z. J’adore aussi résoudre des problèmes, et c’est en grande partie ce que fait un réalisateur.

Vous avez réalisé un film, Cas and Dylan, en 2004. Prévoyez-vous de tourner d’autres films dans le futur ?

Oui ! Je travaille actuellement sur trois projets qui sont des projets de films ; reste à savoir lequel va décoller !

Vous devez être particulièrement sollicité pour vous associer à différentes causes et marques. Pourquoi avoir accepté d’être l’ambassadeur de cette campagne de Mott’s Fruitsations au profit du Club des petits déjeuners ?

J’essaie de choisir des causes en lesquelles je crois. En tant que père, celle du Club des petits déjeuners m’a vraiment interpellé. Je ne savais même pas que cet organisme existait avant qu’ils m’approchent. J’ai été assez choqué et triste d’apprendre qu’un enfant sur quatre arrive à l’école le ventre vide au Canada, un pays qui a tellement de ressources.

Acheter pour redonner

Pour la deuxième année consécutive, Mott’s Fruitsations Canada lance la campagne Achetez-en une, donnez-en une, au profit du Club des petits déjeuners. Le concept est simple : jusqu’au 31 mars, pour chaque compote vendue au Canada, l’entreprise en remettra une à l’organisme, jusqu’à concurrence d’un demi-million de contenants. Fondé en 1994, le Club des petits déjeuners s’est donné la mission de financer et soutenir des programmes de déjeuners à l’école à travers le pays. Actuellement, le Club finance 383 programmes qui nourrissent plus de 32 000 écoliers tous les matins.

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