L’innovation: Un chariot cylindrique pour faire les courses dans les commerces non alimentaires. En plastique, à deux niveaux et muni de huit roulettes, il n’est pas poussé par le client, il bouge à ses côtés.

QUI

di.e.go caddys, une PME fondée expressément pour la fabrication et la mise en marché de ce produit. Ses propriétaires sont Michel Bouchard, associé chez Onico architecture et design tactique, spécialisé dans la vente au détail, ainsi que les frères Fabrice et Domynique Canin, de Vic Mobilier de Magasins à Victoriaville.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Michel Bouchard, concepteur du nouveau chariot BOOOM

EN DEUX PHRASES

Ça ressemble à un petit Pac-Man sympathique. […] Les gens tombent tout de suite en amour avec le design et après, ils ont plein de questions parce que c’est contre-intuitif.

Michel Bouchard

Il n’a pas de sens, de devant ou de derrière, et se juxtapose comme des raisins pour former des grappes de façon naturelle. […] On ne le pousse pas, on le bouge, c’est comme s’il dansait avec nous.

Michel Bouchard

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Les BOOOM ne sont pas conçus pour être emboîtés dans l’entrée des magasins, mais plutôt laissés un peu partout dans le parcours de magasinage, sous les tablettes.

LE PRODUIT

Presque 10 ans après avoir pris la décision de concevoir un chariot de magasinage complètement différent de ceux conçus pour les supermarchés il y a des décennies, Michel Bouchard vient de mettre le BOOOM (oui, avec trois O) au monde.

Son chariot nouveau genre, en plastique, est cylindrique. Il bouge facilement tout en étant stable, grâce à ses huit roulettes. Et même s’il n’a que 40 centimètres de diamètre, il loge facilement un bâton de hockey, une caisse de couches ou 20 bouteilles de vin, jure son concepteur. Il permet aussi de transporter un rouge à lèvres ou un crayon sans crainte qu’ils tombent, ce qui n’est pas le cas avec les chariots traditionnels.

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Les BOOOM n’ont pas de sens, de devant ou de derrière, et se juxtaposent comme des raisins pour former des grappes de façon naturelle.

Les BOOOM ne sont pas conçus pour être emboîtés dans l’entrée des magasins, mais plutôt laissés un peu partout dans le parcours de magasinage, sous les tablettes. Car combien de fois vous êtes-vous retrouvé les mains pleines une fois rendu au fond d’un commerce ?, demande son concepteur.

Son design a aussi été pensé afin qu’il puisse servir de panneau réclame. En l’habillant (pensez côtés, fond et tranche), le détaillant pourra y annoncer un solde particulier ou y mettre en valeur une marque. « Les manufacturiers veulent être présents dans les commerces », soutient Michel Bouchard.

Sans coins, il est doux « pour les humains et pour l’environnement », mais ne va pas dehors.

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Et même s’il n’a que 40 centimètres de diamètre, il loge facilement un bâton de hockey, une caisse de couches ou 20 bouteilles de vin, jure son concepteur.

L’AVENIR

di.e.go caddys souhaite vendre son produit à une série de marchands qui n’utilisent pas nécessairement de chariots, en leur faisant valoir que les clients qui en utilisent dépensent plus, selon diverses études. De plus, les coûts peuvent être amortis en vendant de la publicité.

Les secteurs visés sont le sport et le plein air, la pharmacie, la quincaillerie, le vin, la mode, les livres, la beauté, etc.

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Le chariot bouge facilement tout en étant stable, grâce à ses huit roulettes.

LE PREMIER CLIENT

Le nouveau Sports Experts qui ouvrira à Lévis dans quelques jours utilisera les tout premiers chariots BOOOM. Pour le propriétaire, Martin Boucher, il s’agira d’un test. S’il est concluant, il envisage d’en acheter pour ses 25 franchises. « On a aimé qu’ils soient recyclables. Il est plus beau et on peut le mettre à nos couleurs. […] Présentement, on a de grands sacs réutilisables et on pense que sa forme sera beaucoup plus pratique pour les clients », dit l’homme d’affaires.