L'innovation: nn logiciel, OPA, qui permet aux entrepreneurs, ingénieurs, municipalités, ministères et autres de mieux coordonner la circulation autour des chantiers routiers.

QUI ?

Caroline Arnouk a lancé Technologies OPA à la fin 2015. Diplômée en génie civil avec une maîtrise en gestion des infrastructures, elle a passé quelques années au Service de l'eau de la Ville de Montréal. « J'ai découvert qu'il y a un monde sous les chaussées, avec les aqueducs, les utilités, etc., et qu'on ne pouvait pas continuer de gérer ça avec des feuilles Excel. » Son plan de créer un logiciel pour répertorier l'ensemble des interventions sur un territoire s'est transformé en cours de route pour se concentrer sur le transport. Technologies OPA compte sept employés.

« Le problème que j'ai dans mes démonstrations, c'est que les gens veulent qu'il soit partout, que tout le monde l'ait. Ces gens-là sont déjà en mode collaboration, il leur manquait un outil. »

LE PRODUIT

- OPA est un logiciel en ligne vendu par abonnement.

- Son interface intuitive permet rapidement à ses utilisateurs, notamment des ingénieurs en circulation, de créer des simulations de circulation pour prévoir les détours à aménager dans le cadre de chantiers de construction.

- Basé sur l'infonuagique, OPA permet à divers intervenants de coordonner leurs travaux ou de tenir compte des autres chantiers dans leurs simulations. Il peut aussi tenir compte de l'impact sur la circulation de certains événements tenus en ville.

- Selon Mme Arnouk, il n'a pas vraiment de compétiteur.

- La Ville de Québec a été la première à en faire usage. Infrastructure Canada et le ministère des Transports du Québec l'ont aussi intégré dans un projet-pilote pour la gestion des chantiers Turcot, Champlain et Bonaventure.

DANS L'AVENIR

« Nos prochaines étapes, c'est d'agrandir l'équipe, aller chercher du financement et explorer les marchés privés au Québec », soit principalement les entrepreneurs et les firmes de génie-conseil, indique Mme Arnouk. L'ajout d'une clientèle internationale est aussi au programme. Des organisations australiennes ont déjà fait part de leur intérêt et Mme Arnouk y fera sous peu une visite.